TPIR Arusha ; des handicaps pour procès de crimes de viol

Redigé par Ange de la Victoire Dusabemungu
Le 26 novembre 2012 à 03:54

Des participants au seminaire-atelier organisé par le TPIR-Arusha (Tribunal Pénal International pour le Rwanda d’Arusha) déclarent qu’ils font face aux handicaps pour les procès de crimes de viols et de harcèlements sexuels commis durant le génocide des Tutsi de 1994
Ce Séminaire-atelier est en cours à Kigali du 26 au 29 novembre 2012. Il rassemble des juristes, des avocats, des juges et des experts variés de la Communauté internationale.
Ces handicaps sont liés au fait que les victimes de ces (...)

Des participants au seminaire-atelier organisé par le TPIR-Arusha (Tribunal Pénal International pour le Rwanda d’Arusha) déclarent qu’ils font face aux handicaps pour les procès de crimes de viols et de harcèlements sexuels commis durant le génocide des Tutsi de 1994

Ce Séminaire-atelier est en cours à Kigali du 26 au 29 novembre 2012. Il rassemble des juristes, des avocats, des juges et des experts variés de la Communauté internationale.

Ces handicaps sont liés au fait que les victimes de ces crimes de viols n’aiment pas porter plainte ou témoigner. Elles ont peur des conséquences néfastes qui pourraient surgir dans l’opinion publique qui saurait qu’elles ont subi des sévices sexuelles et que par conséquent, elles peuvent être stigmatisées.

Alfred Kwende, délégué du Bureau du Procureur du TPIR-Arusha a informé les participants qu’il est aussi difficile pour le Bureau de mener des enquêtes y relatives sur terrain car les experts en de telles investigations restent peu nombreux.

Le Procureur du Tribunal d’Arusha, Hassan Boubacar Jallow, déclare que dans le cadre de lutter contre ces handicaps, le Bureau du Procureur a préparé un manuel de procédure pour la conduite des procès pour crimes de viols au point que les participants à ce séminaire –atelier auront gagné, à la fin de leur formation assez de savoir faire pour venir à bout de ces handicaps.

Ce manuel de procédure montre comment approcher avec délicatesse la personne qui a été violée et comment, devant la cour, elle doit subir l’interrogatoire.

Du côté de la Cour Suprême du Rwanda, Sam Rugege déclare que l’arsenal juridique réprimant les crimes de viol a été renforcé.


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