TPIR-Arusha : Capt Ildephonse, meurtrier de la reine Gicanda plaide non coupable

Redigé par ndj
Le 30 avril 2014 à 09:56

Dans sa défense devant la Chambre d’Appel du TPIR-Arusha, l’ex Capt Ildephonse Nizeyimana accusé d’avoir tué pendant le génocide des Tutsi de 1994 la reine Rosalie Gicanda dans sa résidence de Butare au Sud du Pays. Tout au long de sa plaidoirie, il s’est gardé d’utliser le terme de génocide.
En première instance, le présumé génocidaire, alors Commandant de l’ESO(Ecole des Sous-Officiers) avait écopé une peine de prison à vie. Il se déclare victime d’un complot contre "Ceux qui ont gagné la guerre de (...)

Dans sa défense devant la Chambre d’Appel du TPIR-Arusha, l’ex Capt Ildephonse Nizeyimana accusé d’avoir tué pendant le génocide des Tutsi de 1994 la reine Rosalie Gicanda dans sa résidence de Butare au Sud du Pays.
Tout au long de sa plaidoirie, il s’est gardé d’utliser le terme de génocide.

En première instance, le présumé génocidaire, alors Commandant de l’ESO(Ecole des Sous-Officiers) avait écopé une peine de prison à vie. Il se déclare victime d’un complot contre "Ceux qui ont gagné la guerre de 1994".
Pourtant au cours du procès en première instance, il a été formellement accusé d’avoir donné des ordres pour exécuter les Tutsi et surtout la reine Rosalie. L’accusation de viol en tant de gégénocide avait été anbandonnée sauf que le Procureur James Arguin avait recommandé à la cour d’appel d’y revenir.

"J’étais un militaire bureaucrate. Mes ordres sur les militaires n’étaient pas suivis scrupuleusement car personne n’était sous mon commandement militaire. Je n’ai jamais instruit ni ordonné de faire quoi que ce soit. Cette peine m’infligée m’est impropre", a-t-il dit à la cour.

Peine perdue. Le Procureur accuse le présumé d’avoir été au courant du fait que ses élèves-sous officiers commettaient des viols à l’hôpital et à l’Université de Butare.

Né en 1963 dans l’ancienne Commune Mutura (Gisenyi), il entre en 1983 à l’ESM(Ecole d’Officiers de Kigali) pour en sortir Sous-lieutenant et devenir Commandant de l’ESO.

On le retrace en 1996 parmi les fondateurs de ALIR (Armée de Libération du Rwanda) qui est devenu FDLR (Forces Démocratiques de Libération du Rwanda).

Il est arrêté à Kampala le 5 octobre 2009 venant de la RDC sur sa route vers Nairobi.


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