Le procureur du tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), Hassan Jallow a déclaré mercredi qu’il a l’intention d’intensifier la chasse aux neuf fugitifs qui sont encore libres pendant que la cour est entrain de clore ses travaux.
Il a appelé à une coopération accrue des Etats membres de la région des Grands Lacs d’Afrique, où la plupart des fugitifs se trouvent.
Le procureur Jallow a indiqué au Conseil de sécurité de l’ONU que l’arrestation des neuf fugitifs servira l’intérêt de « la justice mondiale ainsi que la paix et la sécurité régionale ».
Au moins un million de personnes ont été massacrés pendant le génocide perpetre contre les Tutsis en 1994, le juge Khalida Rachid Khan, présidente du tribunal d’Arusha basé en Tanzanie a annoncé que le tribunal a toujours été en possession des preuves contre les trois fugitifs de plus haut rang.
Le juge les a identifiés comme étant, l’homme d’affaires rwandais Félicien Kabuga, recherché pour incitation et Financement des tueurs pendant le génocide, et du ministre rwandais de la défense Augustin Bizimungu ainsi que de l’ex commandant de la Garde présidentielle Protais Mpiranya, tous deux accusés de préparation et de planification du génocide de fin Juillet 1990 à 1994.
Jallow d’ajouter : « Le Kenya doit coopérer pleinement avec le tribunal pour arrêter Kabuga. Il a également rappelé que le tribunal a « Des informations fiables » comme quoi Mpiranya est au Zimbabwe.
« Le Conseil de sécurité devrait demander à la fois au Kenya et au Zimbabwe de s’acquitter pleinement de leurs obligations légales à cet égard », a t-il renchérit.
Alors que les neuf Rwandais sont toujours en cavale, le procureur Serge Brammertz a déclaré que l’ensemble des 161 personnes inculpées par le Tribunal de crimes de guerre pour la Yougoslavie ont été ou seront tenues responsables suivant les dernières arrestations cette année du commandant militaire Bosniaque Serbe Ratko Mladic et de l’ancien chef rebelle Croate Serbe, Goran Hadzic .
Mais il a dit au Conseil de sécurité que malgré ce succès, les poursuites nationales des crimes de guerre par les pays de la région, notamment la Bosnie-Herzégovine, « pataugent ».
Si ces efforts nationaux échouent, a t-il souligné, la légalité du Tribunal « la réconciliation et la primauté du droit, seront en danger », tel est le cas du TPIR.
Photo : le procureur du TPIR, Hassan Jallow à droite
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