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Transform Africa 2019 appelle plus de cooperation commerciale interafricaine

Redigé par IGIHE
Le 16 mai 2019 à 02:58

Transform Africa, edition 2019, se tient actuellement a Kigali et doit durer deux jours. Cette edition a vu la participation d’hotes de marques Uhuru Kenyatta du Kenya et IBK/Ibrahim Boubacar Keita, President du Mali aux cotes du Rwandais Paul Kagame. Ce colloque aux allures scientifiques et qui tente de privilegier le regne d’une economie africaine numerique allie technologies de l’information aux aspirations d’un commerce interafricain dans une afrique decidee a prendre en main son destin.

"Les pays africains ont plus de chances de tirer parti de la révolution numérique en collaborant au lieu de travailler en tant qu’entités séparées", a dit Paul Kagame a l’ouverture du colloque auquel assistent quelques 4.000 participants venus de tous les coins de l’Afrique et du reste du monde.

Des hotes de marques de Transform Africa. De Gauche a droite, les presidents Uhuru Kenyatta (Kenya), Paul Kagame (Rwanda) et IBK (Mali)

"La collaboration était un moyen sûr de naviguer dans la dynamique mondiale complexe liée à l’agenda numérique", a insiste Paul Kagame se faisant le chantre des TICs (Technologies de l’Information et de la Communication).

"L’Afrique ne peut que protéger les intérêts de nos peuples et augmenter la taille de notre marché, par l’intégration et la coopération", a-t-il déclaré.

Pour le President rwandais, les pays africains peuvent adopter des strategies fermes dynamisant l’union dans le commerce inter Etats. Aussi suggere-t-il l’imperieuse necessite d’une harmonisation des lois et autres réglementations et la nécessité de veiller à la bonne gestion des infrastructures des TICs en Afrique », a-t-il dit.

Le President Paul Kagame inaugurant les travaux de la Conference

L’émergence d’un agenda africain commun sur les TICs, a-t-il ajouté, ne devrait préoccuper personne car cela profitera à la fois à l’Afrique et à ses partenaires dans le monde.

Kagame a ajouté qu’avec la mise en place de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, le continent devrait aligner étroitement ses programmes en matière d’industrialisation et de technologie afin de tirer le meilleur parti de ces deux tendances.

Kagame a également invité les jeunes et les autres parties prenantes à tirer le meilleur parti des possibilités offertes par les technologies numériques pour faire progresser leurs propres affaires.

« En même temps, ne soyons pas des navires vides, n’utilisons Internet haut débit que pour consommer le contenu et les idées produits par d’autres. Nous sommes des innovateurs et des penseurs. Nous avons nos propres produits à vendre. Nous avons nos propres histoires à raconter », a-t-il déclaré.

De son côté, le Président Uhuru Kenyatta a déclaré qu’une coopération entre Pays africains est imperieuse pour préparer les Africains à tirer parti des dividendes de la connectivité Internet.

Kenyatta a brossé des etapes pour bien s’approprier les TICs. Aussi a-t-il parlé de la révision des programmes d’enseignement afin que les compétences transmises aux jeunes soient adaptées aux besoins de l’économie numérique.

"Il est nécessaire de supprimer les obstacles pour que l’Afrique puisse tirer pleinement parti de notre avenir numérique", a-t-il déclaré.

Le Président malien, Boubacar Keïta, a déclaré que l’innovation et l’économie numérique peuvent, entre autres impacts, améliorer les conditions de vie des populations en facilitant les échanges transfrontaliers.

On sent que ces hommes politiques insistent tous sur l’imperieuse necessite de supprimer les barrieres douanieres et autres qui empechent une mobilite des personnes et des biens sur l’ensemble de l’espace africain comme cle d’une reussite de la consommation du numerique et, partant, d’un commerce sud-sud tres profitable a tous.

Une recommandation importante a ete emise par Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Il a appelé les gouvernements africains à fournir le même type de soutien aux jeunes entreprises locales, exactement le meme qu’ils accordent aux investisseurs étrangers, y compris les subventions.


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