"Tu es Tutsi, mon Fils" d’Aimable Kubana : rescapés font des livres-témoignages

Redigé par IGIHE
Le 8 avril 2015 à 03:19

Une littérature témoignant les sévices commis par les Hutu génocidaires en 1994 commence à faire floraison, 21 ans après le génocide des Tutsi de 1994. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Là encore, il ne s’agit que de jeunes survivants exilés.
Tout projet d’écriture demande des dispositions intellectuelles dans un corps détendu, loin des tracas et stress quotidiens. C’est dire que des jeunes gens comme Kubana Aimable, 39 ans, peut accoucher sur le papier les pires moments qu’il a passés au cours de (...)

Une littérature témoignant les sévices commis par les Hutu génocidaires en 1994 commence à faire floraison, 21 ans après le génocide des Tutsi de 1994. Pourquoi avoir attendu si longtemps ? Là encore, il ne s’agit que de jeunes survivants exilés.

Tout projet d’écriture demande des dispositions intellectuelles dans un corps détendu, loin des tracas et stress quotidiens. C’est dire que des jeunes gens comme Kubana Aimable, 39 ans, peut accoucher sur le papier les pires moments qu’il a passés au cours de ce génocide.

"Il n’était qu’un jeune garçon de 17 ans lorsqu’a éclaté le génocide rwandais, il y a tout juste vingt et un ans, le 7 avril 1994. Aimable Kubana appartient à l’ethnie des Tutsis et, sur les 43 élèves de sa classe à l’époque, seuls trois ont survécu à la folie meurtrière des Hutus", rapporte Ouest France.

Une génération de témoins capables de transmettre le calvaire vécu

En cette vingt-et-unième année d’après le génocide, on peut se féliciter de voir une littérature-témoignage qui naît des survivants de ce génocide des Tutsi du Rwanda de 1994. Elle vient peser dans la balance face à un flot immense de littérature négationniste mêlant politique et sentiments haineux qui a submergé les médias occidentaux pendant plus d’une décennie.

Kubana surgit dans l’espace médiatique comme quelqu’un qui a un lourd fardeau qu’il veut déposer pour se reposer.

"Il raconte son histoire dans un récit court comme un cri d’alarme (Tu es Tutsi, mon fils ! éditions Amalthée, 74 pages, 12,80 €), où il évoque notamment la chasse à l’homme, la terreur qui serre le ventre, les amis aperçus machette à la main dans le camp des tueurs, la surprise de se réveiller vivant après quelques heures de sommeil volées à l’angoisse", rapporte Ouest France qui montre que ce jeune franco rwandais de Nantes peut initier un mouvement anti négationniste nécessaire pour casser l’image de victimes brandie par les négationnistes du génocide des Tutsi dans les média occidentaux.

Le journal nantais annonce qu’ Aimable prononcera à Genève un discours contre les négationnistes du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994, à l’occasion d’une commémoration internationale ce Samedi 11 avril 2015.


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