Tunisie : trois extrémistes condamnés à mort pour le meurtre d’un policier

Redigé par Igihe
Le 31 décembre 2015 à 08:44

Trois Tunisiens appartenant à un groupe terroriste ont été condamnés, le 29 décembre, à la peine capitale pour avoir égorgé un policier alors qu’il rentrait chez lui. Un quatrième homme est toujours en fuite.
Quatre hommes « membres d’un groupe terroriste » ont été jugés mardi par le tribunal de première instance de Tunis pour le meurtre en janvier 2015 d’un policier dans la région d’El Fahs, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, a indiqué le parquet à l’AFP.
Trois d’entre eux âgés de 21 à (...)

Trois Tunisiens appartenant à un groupe terroriste ont été condamnés, le 29 décembre, à la peine capitale pour avoir égorgé un policier alors qu’il rentrait chez lui. Un quatrième homme est toujours en fuite.

Quatre hommes « membres d’un groupe terroriste » ont été jugés mardi par le tribunal de première instance de Tunis pour le meurtre en janvier 2015 d’un policier dans la région d’El Fahs, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, a indiqué le parquet à l’AFP.

Trois d’entre eux âgés de 21 à 26 ans ont été condamnés à la peine capitale pour « homicide volontaire avec préméditation  ». Ils ont aussi écopé de peines allant de 10 à 22 ans de prison pour « appartenance à un groupe terroriste et incitation à commettre des crimes terroristes ». Un quatrième Tunisien, âgé de 42 ans, actuellement en fuite, a été condamné à 22 ans de prison ferme pour avoir « incité et aidé à commettre des crimes terroristes  ».

Ils doivent en outre payer un dédommagement pour préjudice moral d’un montant de 20 000 dinars (environ 9 000 euros) aux parents de la victime, tuée à l’âge de 23 ans, et 25 000 dinars (environ 11 000 euros) à ses cinq frères et sœurs.

Forces de l’ordre : cible des jihadistes

Après ce meurtre, le ministère de l’Intérieur avait émis une circulaire autorisant les agents de police à garder leur arme après le travail. Au mois d’août dernier, un autre policier avait été abattu par deux hommes à moto, à Sousse (Centre-Est), deux mois après l’attentat qui a fait 38 morts.

La nouvelle loi antiterroriste, adoptée en juillet, a maintenu la peine de mort malgré les appels de plusieurs ONG nationales et internationales à son abolition. Le 17 novembre dernier, trois personnes -dont deux sont en fuite- ont ainsi été condamnées à la peine capitale pour le meurtre d’un policier en mai 2013.

avec Jeune Afrique


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