D’après la presse turque, le double attentat à Reyhanli, non loin de la frontière syrienne, viserait à entraîner Ankara dans le conflit syrien. A Damas, les journaux réfutent cette accusation.

La famille d’une victime du double attentat à Reyhanli en Turquie se rend à l’enterrement, 12 mai 2013. Photo : Bulent Kilic / AFP.
La Turquie risque-t-elle de se faire entraîner dans la guerre civile en Syrie ? Après le double attentat de samedi dans la ville de Reyhanli, qui a fait 46 morts et des dizaines de blessés, Ankara et Damas s’accusent mutuellement.
"Carnage", titrait en une Radikal, dimanche 12 mai. Le quotidien d’Istanbul, à l’instar des autres titres turcs, attribue cet attentat aux services syriens qui entendent punir la Turquie pour ses prises de positions en faveur de l’opposition syrienne. Selon l’éditorialiste Murat Yetkin, il pourrait aussi éventuellement s’agir d’une manœuvre des franges les plus radicales de cette opposition, qui souhaite impliquer encore davantage la Turquie dans le conflit syrien.
"Des manifestations exigent la démission d’Erdogan", titre de son côté Teshreen, le quotidien officiel syrien, au lendemain du double attentat qui a frappé la ville turque de Reyhanli, à la frontière syrienne. Tout en rejetant les accusations d’Ankara de les avoir commandités, Damas insiste sur le coût politique des attentats pour le gouvernement turc, critiqué en interne pour ne pas avoir su protéger sa population, alors qu’il tient un discours très hostile au régime de Bachar El-Assad.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!