Un arrêt des activités dans les universités publiques qui coûte cher à l’Etat burundais

Redigé par IGIHE
Le 15 avril 2014 à 01:58

La perte est énorme pour le pays suite à l’arrêt des activités académiques aux universités publiques du Burundi. Le personnel de ces universités continue à être payé et l’Université du Burundi commence à perdre la confiance de certains de ces partenaires.
Alors que les activités académiques dans les universités publiques sont au point mort depuis bientôt deux mois, l’Etat enregistre une perte de plusieurs manières. Les institutions universités, l’ENS et l’Université du Burundi consomment sans produire.
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La perte est énorme pour le pays suite à l’arrêt des activités académiques aux universités publiques du Burundi. Le personnel de ces universités continue à être payé et l’Université du Burundi commence à perdre la confiance de certains de ces partenaires.

Alors que les activités académiques dans les universités publiques sont au point mort depuis bientôt deux mois, l’Etat enregistre une perte de plusieurs manières. Les institutions universités, l’ENS et l’Université du Burundi consomment sans produire.

A l’Université du Burundi (UB), la perte prend source dans la rupture temporelle des institutions universitaires belges. Le Professeur Pascal Kakana, président du syndicat des professeurs de l’Université du Burundi, indique que la perte est énorme. Il invoque un danger que cours l’université. Quatre promotions risquent de se retrouver en une seule classe. De plus, ajoute Pr. Pascal Kakana, actuellement, il y a des élèves qui ont fini l’école secondaire et qui n’attend que le début des activités académiques et d’autres qui vont passer bientôt d’Examen d’Etat qui donne droit de commencer les études supérieures. Avec ce retard, Pr. Pascal Kakana fait savoir qu’il peut advenir que une année académique dure deux ans voire même trois.

Par rapport à la suspension de la coopération interuniversitaire des institutions universitaires belges, Pr. Kakana trouve qu’il s’agit d’une perte grandiose. Cette suspension va engendrer la suspension de l’enseignement en master vu que ce sont les professeurs belges appuyaient l’enseignement à l’Université du Burundi dans ce cycle en raison de 50 %. L’UB perd l’appui financier d’environ 1 million d’euro, soit plus d’un milliard de francs burundais que les universités belges donné par an. Les projets de recherche vont en souffrir d’après le Pr. Pascal Kakana.

Pr. Pascal Kakana souligne également que l’appui en matériels de laboratoire et de bibliothèque s’arrête aussi. Mais aussi, les bourses pour faire le troisième cycle sont rompues. Dans cette coopération, l’université y perd aussi la confiance comme l’évoque le président du syndicat des professeurs de l’Université du Burundi.


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