Un cadavre a été découvert à Kinamba ce vendredi

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Le 25 novembre 2011 à 05:08

Dans la matinée de ce vendredi vers neuf heures, un cadavre renfermé dans un sac flottait la rivière Rwanzekuma qui sépare le secteur de Gisozi de celui de Kakyiru dans la ville de Kigali a été ramassé.
Nous nous sommes vite précipités sur lieu pour voir ce qui s’est réellement passé, nos journalistes (Emmanuel Nshimiyimana et Nsanzabera Jean de Dieu) ont fait savoir qu’une masse de personnes se trouvait également sur le lieu ainsi que certains policiers, tous étaient choqués par ce meurtre.
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Dans la matinée de ce vendredi vers neuf heures, un cadavre renfermé dans un sac flottait la rivière Rwanzekuma qui sépare le secteur de Gisozi de celui de Kakyiru dans la ville de Kigali a été ramassé.

Nous nous sommes vite précipités sur lieu pour voir ce qui s’est réellement passé, nos journalistes (Emmanuel Nshimiyimana et Nsanzabera Jean de Dieu) ont fait savoir qu’une masse de personnes se trouvait également sur le lieu ainsi que certains policiers, tous étaient choqués par ce meurtre.

La première personne qui a vu le sac qui flottait, Silis Nduhirabandi, le chargé d’hygiène sur ce lieu, a fait savoir qu’il a aperçu le sac au dessus de la rivière voulant ensuite l’enlever de là, c’est à peine qu’il s’est rendu compte que le sac pouvait contenir quelques choses de lourd.

« J’ai appelé le jardinier de la place, Emmanuel Bigirimana, pour qu’il m’aide, avec lui on a ouvert le sac jusqu’à être surpris par la découverte d’un homme mort, on a directement appelé la police du secteur de Gisozi, qui nous a rejoint très vite », a déclaré Silis Nduhirabandi.

Selon toujours Silis Nduhirabandi, la victime avait une tranche d’âge de 22 à 24 ans et a été assommé par un coup de machette dans le crane. Ses agresseurs l’ont lié les bras et les jambes puis ils l’ont couvert dans un drap qui portait la mention du centre hospitalier universitaire de Kigali (CHUK), l’ont ensuite mis dans un sac et l’ont balancé dans cette petite rivière. 

Le cadavre de ce jeune homme était encore en état, pour dire qu’il se pourrait qu’il soit tué dans l’aurore de ce vendredi.

La police a évacué le cadavre vers le CHUK pour une autopsie et une identification de la victime.

Le porte-parole de la police nationale le surintendant Theos Badege a mentionné que dans les cas pareils, la police commence d’abord par identifier la victime.

« Quand nous ramassons un mort dans une telle situation, nous recherchons d’abord son identité, ensuite nous enquêtons sur la cause du meurtre et nous prenons nos mesures » a indiqué Theos Badege.

Photo : le porte-parole de la police Theos Badege


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