L’organisation non-gouvernemental, PARCEM, œuvrant au Burundi, lance un cri d’alarme aux dirigeants burundais. Elle les interpelle à prendre en main la question financier qui semble être en difficulté en ce moment à cause des endettements tant interne qu’externe ainsi que l’aide en provenance des bailleurs de fonds qui se font rares.
Alors que 2005 était l’année dédié la mise un terme aux dettes que le pays avaient contracté avec l’appui de la Communauté Internationale, cela n’a pas empêché le pays d’agrandir sa marge de manœuvre au niveau des dépenses publiques. PARCEM se dit inquiet par rapport aux dettes de l’Etat. Une somme de 600 milliards, à l’interne comme à l’externe, est le chiffrage de la dette du Burundi à l’heure qu’il est. Le montant de 14% est la somme déjà remboursée par l’Etat alors que ce dernier l’estime à 52% comme. Tous ces chiffres ont été avancés par Faustin Ndikumana, le Président du PARCEM, lors d’une conférence de presse qu’il a tenu ce mardi le 12 Novembre.2013.

Comme l’a déclaré Faustin Ndikumana, les conséquences ne manquent pas. En premier lieu, les facilités que s’est donné le gouvernement de financer les dépenses à travers les avances à la Banque Centrale. L’autre voie est le recours aux bons du trésor, où les Banques prêtent l’argent à l’Etat au lieu d’investir dans le secteur privé et cela constituent un blocage dans le développement.
D’après le PARCEM, l’endettement croissant crée une dépense supplémentaire liée aux intérêts qui doivent être remboursé avec des précisions annuelles de plus de 30 milliards et cà cela s’ajoute le budget annuel de l’Etat.
Un autre problème qui se fait sentir est la rareté des aides en provenance des bailleurs de fond qui totalise 14% de la somme déjà encaissée même si les autorités se targuent d’avoir déjà encaissé 52% des appuis des bailleurs et cela se retrouve dans les documents officiels tels que le TOFE( Tableau des Opération Financiers de l’Etat). Seuls 27,8 milliards ont été débloqués sur 574 milliards qui seront accordés jusqu’à la fin du mois de septembre.
Le PARCEM interpelle l’Etat de bien vouloir s’acquitter du problème lié à la situation économique qui devient de plus en plus inquiétante.
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