Un homme d’affaires proche de l’opposition tué par balle à Nairobi.

Redigé par IGIHE
Le 9 mai 2016 à 11:31

Un riche homme d’affaires, très critique envers le gouvernement, a été tué par balle jeudi 4 mai soir vers 22h dans la capitale Nairobi, alors qu’il rentrait chez lui. Selon la police, les assassins circulaient à moto alors que certains journaux parlent d’un assassinat perpétré par des gens expérimentés. Et deux jours après cet assassinat, l’opposition est montée au créneau pour réclamer une enquête et la vérité.
Jacob Juma a été criblé de balles par des tueurs qui se sont enfuis sans laisser de traces, (...)

Un riche homme d’affaires, très critique envers le gouvernement, a été tué par balle jeudi 4 mai soir vers 22h dans la capitale Nairobi, alors qu’il rentrait chez lui. Selon la police, les assassins circulaient à moto alors que certains journaux parlent d’un assassinat perpétré par des gens expérimentés. Et deux jours après cet assassinat, l’opposition est montée au créneau pour réclamer une enquête et la vérité.

Jacob Juma a été criblé de balles par des tueurs qui se sont enfuis sans laisser de traces, selon la police kenyane. Ils auraient même pris le temps de vérifier s’il était bien mort avant de prendre le large, sans rien emporter. La police assure avoir retrouvé dans sa voiture deux de ses téléphones portables et de l’argent liquide.

En l’absence d’indices, les spéculations vont bon train au Kenya sur les mobiles de l’assassinat de cet homme d’affaires de 44 ans, proche de l’opposition.

Il y a d’abord la piste de ses nombreuses affaires, dont certaines à la limite de la légalité selon des journaux kenyans. Contrats de fourniture de maïs, acquisition de terres, permis d’exploitation minière… Jacob Juma s’était fait beaucoup d’ennemis, qui pourraient être derrière son élimination.

D’autres évoquent une piste somalienne. L’homme d’affaires qualifié de plutôt « sulfureux » avait des contacts dans la très trouble Somalie voisine.

Enfin, Jacob Juma avait fait part il y a quelques mois d’un complot visant à l’assassiner en raison de ses prises de position contre le pouvoir actuel. Dans un tweet plutôt récent, il se disait même « prêt à mourir », s’en prenant violemment au président Uhuru Kenyatta et à son vice-président, qu’il accusait de corruption.

RFI


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