Un mammouth en chair et en os ?

Redigé par Olivier Kabalisa
Le 16 mars 2012 à 09:24

L’idée n’est pas nouvelle, mais voilà qu’un accord a été signé entre des équipes de recherche russes et sud-coréennes dans le but de créer un mammouth.
Ces mammifères de la famille des éléphantidés ont disparu de la surface terrestre depuis environ 10 000 ans.
L’entente de collaboration a été signée par Vasily Vasiliev, vice-recteur de l’Université fédérale du nord-est de la République de Sakha, et par un des pionniers du clonage, le controversé Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, de la Fondation pour la recherche en (...)

L’idée n’est pas nouvelle, mais voilà qu’un accord a été signé entre des équipes de recherche russes et sud-coréennes dans le but de créer un mammouth.

Ces mammifères de la famille des éléphantidés ont disparu de la surface terrestre depuis environ 10 000 ans.

L’entente de collaboration a été signée par Vasily Vasiliev, vice-recteur de l’Université fédérale du nord-est de la République de Sakha, et par un des pionniers du clonage, le controversé Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, de la Fondation pour la recherche en biotechnologie Sooam.

L’Institut du génome à Pékin participe également au projet.

C’est ce dernier qui avait annoncé avoir réalisé deux premières mondiales en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d’embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005.

Ces « percées avaient été jugées essentielles, car elles permettaient l’implantation d’organes sans rejet par le corps humain. Or, d’autres généticiens avaient rapidement révélé que le chercheur avait falsifié ses résultats et obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage. Le Dr Hwang reste quand même celui qui a réussi à cloner un premier chien, baptisé Snuppy, en 2005.

La Fondation Sooam veut commencer ses recherches cette année. Les Russes doivent d’abord lui faire parvenir les restes d’un de ces grands herbivores laineux retrouvés dans le pergélisol sibérien.

La première étape est la plus difficile, expliquent les chercheurs, qui doivent réussir à restaurer des cellules de mammouth. Pour ce faire, ils doivent isoler des tissus bien conservés, dotés de gènes en bon état.

Ensuite, il faudra transférer le noyau de cellules somatiques (elles contiennent le génome complet d’un individu) du mammouth dans des ovules non fécondés et énucléés d’un éléphant, ce qui pourrait permettre de produire des embryons pourvus d’un ADN de mammouth, qui seront ensuite placés dans l’utérus d’une éléphante d’Asie.

Les scientifiques admettent que la tâche est colossale, mais pensent que ce clonage est possible.


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