Un Témoin dans l’affaire de l’explosion de l’avion d’Habyarimana disparaît

Redigé par IGIHE
Le 20 novembre 2014 à 04:45

Un Rwandais qui devait témoigner dans l’enquête française sur l’attentat contre l’avion de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana, considéré comme le signal déclencheur du génocide de 1994, a récemment disparu au Kenya, a indiqué mercredi à l’AFP son avocat.
Les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi à Nairobi. Emile Gafirita a été menotté et emmené par des inconnus, a précisé à l’AFP son avocat français, François Cantier, confirmant une information de la radio française RFI. L’ex-président (...)

Un Rwandais qui devait témoigner dans l’enquête française sur l’attentat contre l’avion de l’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana, considéré comme le signal déclencheur du génocide de 1994, a récemment disparu au Kenya, a indiqué mercredi à l’AFP son avocat.

Les faits se sont produits dans la nuit de jeudi à vendredi à Nairobi. Emile Gafirita a été menotté et emmené par des inconnus, a précisé à l’AFP son avocat français, François Cantier, confirmant une information de la radio française RFI.

L’ex-président rwandais Juvénal Habyarimana.

"La police kényane a démenti son arrestation, il a manifestement été enlevé", a expliqué l’avocat français. "Ma seule préoccupation est qu’on le laisse en vie et qu’on le libère".

Cette disparition intervient alors que des témoins dans cette enquête sensible ont déjà été assassinés ou visés par des tentatives de meurtre.

Par contre on saura que ce jeune homme porté disparu et qui devait témoigner dans l’affaire de l’attentat contre le Falcon 50 présidentiel est le même homme qui, selon les sources proches du Tribunal militaire de Kigali, a lancé les dernières grenades explosives dans le quartier urbain de Kicukiro en Ville de Kigali dans les années 2010.

Curieuse façon de la part des parties civiles de choisir leurs témoins. Les mêmes sources disent que cet homme est parfaitement lié à l’affaire du Lt Joël Mutabazi condamné à vie par le Tribunal militaire de Kigali pour haute trahison et insécurité publique.

16 ans après l’ouverture de l’enquête, les deux magistrats ont signifié début juillet la fin de leurs investigations. Mais ils ont rouvert après l’été la procédure, décision prise notamment dans le but d’entendre M. Gafirita.

Avec AFP


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