Un test sanguin pour mieux prendre en charge les dépressifs ?

Redigé par IGIHE
Le 9 juin 2016 à 09:49

DÉPRESSION – Des scientifiques britanniques ont mis au point un nouveau test sanguin qui permettrait d’aiguiller le choix de traitement des médecins.
Antidépresseurs, psychothérapie, stimulation magnétique transcrânienne (TMS)… le médecin a le choix entre plusieurs traitements pour soigner une dépression, et prévenir le risque de récidive. Mais comme la maladie prend plusieurs formes, la décision peut être parfois compliquée et nécessite une période d’ajustement.
D’où l’importance de la découverte des (...)

DÉPRESSION – Des scientifiques britanniques ont mis au point un nouveau test sanguin qui permettrait d’aiguiller le choix de traitement des médecins.

Antidépresseurs, psychothérapie, stimulation magnétique transcrânienne (TMS)… le médecin a le choix entre plusieurs traitements pour soigner une dépression, et prévenir le risque de récidive. Mais comme la maladie prend plusieurs formes, la décision peut être parfois compliquée et nécessite une période d’ajustement.

D’où l’importance de la découverte des chercheurs du King’s College de Londres. Le test sanguin qu’ils ont conçu est capable de prédire les réactions des patients aux antidépresseurs, le traitement le plus couramment prescrit. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans la revue Journal of Neuropsychopharmacology.

Deux marqueurs sanguins à identifier

Grâce à l’analyse de sang d’un panel de 140 volontaires, les chercheurs ont pu identifier deux marqueurs : le facteur inhibiteur de la migration des macrophages (MIF) et l’interleukine 1béta. Ils permettent notamment de mesurer l’inflammation dans le sang.

Lorsque que ces deux marqueurs sont repérés de manière élevée chez un patient dépressif, il y a peu de chance qu’il réponde au traitement classique. Le médecin devra alors envisager une autre option. "Chez environ un tiers des patients, le test pourrait révéler ces marqueurs inflammatoires, explique le Pr Carmine Pariante, auteur de l’étude. Ils pourraient alors être encouragés à aller vers un traitement plus agressif." Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour adapter cette découverte à la pratique.

Metronews.fr


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