Une assistance fleuve au procès du meurtrier de la fillette Bella

Redigé par ndj
Le 18 avril 2014 à 10:09

Le Procès du meurtrier de la fillette Uwase Bella SHALOM, 12 ans, le sieur Sylvère Hora a eu lieu ce 17 avril au stade régional Nyamirambo où une forte assistance, le stade était plein à craquer, est venue suivre les débats.
Le présumé meurtrier est poursuivi par le Ministère public de 3 crimes dont celui de décapiter sa victime à l’aide d’un couteau de cuisine, vivre sous de faux noms car en réalité il s’appelle Hagumamahoro Sylvain, et se procurer frauduleusement de la carte d’identité.
Pour cela, le (...)


Le Procès du meurtrier de la fillette Uwase Bella SHALOM, 12 ans, le sieur Sylvère Hora a eu lieu ce 17 avril au stade régional Nyamirambo où une forte assistance, le stade était plein à craquer, est venue suivre les débats.

Le présumé meurtrier est poursuivi par le Ministère public de 3 crimes dont celui de décapiter sa victime à l’aide d’un couteau de cuisine, vivre sous de faux noms car en réalité il s’appelle Hagumamahoro Sylvain, et se procurer frauduleusement de la carte d’identité.

Pour cela, le Ministère Public a requis une peine d’emprisonnement à perpétuité pour le présumé criminel pour le meurtre, 3 mois pour port de fausse identité et 7 ans pour s’être procuré illégalement de la carte d’identité.

Pour les deux premiers comptes, Sylvère avoue avoir commis ces crimes. Quant à s’étre procuré illégalement de la carte d’identité, il dit l’avoir fait sans savoir qu’il contrevenait à la loi.

Le juge a eu du mal à ramener au calme l’assistance surchauffée qui huait le prévenu pour s’être expliqué sur le meurtre de la fillette dont il s’est avoué auteur : "les parents de Bella ont été irresponsables pour ne pas, nombreux qu’ils étaient dans l’enclos, être intervenus à temps pour que je ne tue pas leur fille". Il a prétexté l’avoir tuée parce que ses parents venaient de le congédier de son travail.

Les débats ont été reportés pour le 21 avril dans le même stade de football de Nyamirambo.

L’évacuation du prévenu n’a pas été une tâche facile pour les policiers qui assuraient sa garde car le public voulait le lyncher.


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