Les enfants et jeunes nés avec une déficience mentale sont capables d’aller de l’avant lorsqu’ils sont entourés d’une affection parentale et de sollicitude en leur donnant accès à une éducation adaptée.

Ce propos est revenu à plusieurs reprises ce mardi 19 mars 2013 lors de la journée ’portes ouvertes’ organisée par le collectif “Tubakunde”, un collectif de plaidoyer en faveur des enfants vivant avec ce genre d’handicap. L’événement a eu lieu dans les enceintes de la Croix Rouge Rwandaise sise à Kacyiru, en district de Gasabo, de la Ville de Kigali.

30 associations regroupées au sein du collectif “ Tubakunde” exposaient leurs oeuvres composées à majorité d’objets d’art, parmi lesquels : des sacs pour approvisionnement recyclables tissés à la main, des produits en agri-élevage tels des champignons ou des lapins, des nappes de tables, bougeoires, et autres pendatifs et bracelets en perles, tous conçus et confectionnés par les parents et enfants vivant avec une déficience intellectuelle.

Mukashyaka agnès, présidente de l’association “ Izere Mubyeyi”, littérallement (parent, gardes ton espoir) des parents et amis d’enfants avec déficience intellectuelle dans une interview accordé à IGIHE est montée au créneau pour plaider la cause de ces enfants :

“ Pour nous, une journée portes ouvertes est une occasion de montrer au grand public nos réalisations, qui valorisent par ailleurs l’enfant avec déficience intellectuelle. C’est aussi une façon de prouver à leurs détracteurs qu’ils sont capables de bien faire , et tendre ainsi vers un changement de comportement. D’autres parts, ceci démontre que si ces enfants sont entourés, aimés et éduqués comme il faut ; qu’ils peuvent comme d’autres, réussir dans la vie et contribuer au développement de la communauté.”

A cette occasion était également organisé un débat autour des droits de l’enfant en général, et de l’enfant handicapé en particulier, ainsi que des moments récréatifs avec sketches et chants de mobilisation en faveur des enfants avec déficience intellectuelle.