Dans le but d’évaluer les réalisations qui ont eu lieu vis-à-vis de la feuille de route du Mars 2013, les différents acteurs politiques burundais se sont rencontrés à Bujumbura. Le parti au pouvoir se dit satisfait du pas franchi mais l’opposition éprouve des inquiétudes.

Dans les différentes interventions de cette réunion dévaluation, tout le monde reconnait qu’il y a eu un pas considérable qui a été effectué mais qu’il reste un chemin à faire. Parmi les réalisations qui ont reçu les reconnaissances des participants est parmi, la constitution qui est resté comme elle était en 2005, le code électoral voté par le parlement après consensus.

La coalition de l’opposition, ADC Ikibiri fait remarquer néanmoins que le climat n’est pas du tout bon au pays. Les exemples qui sont donné par l’ADC Ikibiri sont les activités des jeunes Imbonerakure du parti CNDD-FDD qui sont à chaque fois contestées mais l’Etat reste silencieux, les divisions des parti politiques ainsi que d’autres exemples. Cette coalition de l’opposition dit que même les réalisations effectuées n’ont pas pour auteurs l’Etat parce que ce dernier avait d’autres plans mais qui n’ont pas abouti. Comme le dit Léonce NGENDAKUMANA, l’ADC Ikibiri attend de l’Etat la mise en place d’un calendrier de ce qui n’a pas encore été réalisé.

Pour le président du parti Sahwanya FRODEBU Nyakuri, Dr Jean MINANI, cette rencontre vient à point nommé parce que la feuille de route est outrepassée exprès. Ici, Jean MINANI a indiqué que l’Etat emprisonne quiconque qui ose dire la vérité en invoquant l’emprisonnement de Pierr Claver MBONIMPA, président de l’APRODH. Le président du Sahwanya FRODEBU Nyakuri trouve que c’est l’Etat qui viole en premier cette feuille de route de Mars 2013.

Le porte-parole du CNDD-FDD, Onésime NDUWIMANA quant à lui, salue les réalisations remarquables déjà effectuées. Celui-ci fait savoir que, bien qu’il y ait ceux qui ne reconnaissent pas le rôle qu’a joué l’Etat dans ce pas franchi, l’Etat était capable de faire comme bon lui semble mais l’Etat a évité les problèmes.

Vous saurez que cette réunion avait vu la participation de différentes autorités comme le représentant spéciale du secrétaire général de l’ONU, les représentants de tous les partis politiques, y compris les différentes ailes de partis politiques, les différents ambassadeurs accrédités à Bujumbura, le président de la CENI, les représentants des confessions religieuses.

Cette réunion a été honorée par la présence du Premier Vice-président de la République. Cette réunion s’est poursuivie à huit-clos. Et tous convergent sur une chose : les élections de 2015 doivent avoir lieu dans un bon climat politique au pays.