Une personne riche peut vivre 14 ans de plus qu’un précarisé.

Redigé par IGIHE
Le 23 janvier 2016 à 04:07

L’UCL démontre que logement, emploi et revenus se traduisent par de la « vie supplémentaire ».
Pour la première fois depuis 1969, la France annonce que l’espérance de vie en 2015 est plus réduite d’un trimestre qu’en 2014. L’impact de la grippe, de la canicule et du froid d’octobre, disent les autorités. En Belgique, on ne sera fixé que dans six mois… mais le pays aurait été « protégé » de ce reflux, malgré une grippe qui a quadruplé le nombre de décès en 2015. Un discours « lénifiant », d’après le réseau (...)

L’UCL démontre que logement, emploi et revenus se traduisent par de la « vie supplémentaire ».

Pour la première fois depuis 1969, la France annonce que l’espérance de vie en 2015 est plus réduite d’un trimestre qu’en 2014. L’impact de la grippe, de la canicule et du froid d’octobre, disent les autorités. En Belgique, on ne sera fixé que dans six mois… mais le pays aurait été « protégé » de ce reflux, malgré une grippe qui a quadruplé le nombre de décès en 2015. Un discours « lénifiant », d’après le réseau Environnement santé, qui estime que ce reflux est lié à l’augmentation en flèche des maladies chroniques, de l’exposition aux polluants, et de la précarité.

Une étude de l’UCL confirme le lien entre revenus et espérance de vie : disposer d’un emploi « vaut » trois ans face à l’espérance de vie d’un sans-emploi. Cumulé à d’autres déterminants sociaux, comme le logement ou la formation, l’écart peut se creuser jusqu’à quatorze ans ! Et selon les chercheurs, qui sont en train d’intégrer l’effet de la crise « post-2008 », le fossé va continuer à se creuser si on ne réagit pas.


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