Une rescapée du génocide s’exprimera à propos du livre « j’ai serré la main du diable »

Redigé par Yves Nyirinkwaya
Le 15 février 2012 à 12:09

Une rescapée du génocide, Eugénie Mukeshimana , sera invitée au débat sur le livre de Roméo Dallaire « J’ai serré la main du diable ».
Le Holocaust-Genocide Resource center, basé dans Mercer County Community College, une bibliothèque des Etats-Unis, sera le théâtre d’un débat sur le livre « J’ai serré la main du diable », avec son auteur Roméo Dallaire avec Madame Eugénie Mukeshimana, fondatrice d’un réseau de rescapés du Génocide.
« J’ai serré la main du diable » est un livre à travers lequel Roméo Dallaire (...)

Une rescapée du génocide, Eugénie Mukeshimana , sera invitée au débat sur le livre de Roméo Dallaire « J’ai serré la main du diable ».

Le Holocaust-Genocide Resource center, basé dans Mercer County Community College, une bibliothèque des Etats-Unis, sera le théâtre d’un débat sur le livre « J’ai serré la main du diable », avec son auteur Roméo Dallaire avec Madame Eugénie Mukeshimana, fondatrice d’un réseau de rescapés du Génocide. 

 « J’ai serré la main du diable » est un livre à travers lequel Roméo Dallaire relate les horreurs des massacres qui se sont déroulés pendant plus de 100 jours au Rwanda en 1994.

Roméo Dallaire est un Général Canadien, qui a servi en tant que Commandant de la mission des Nations Unies pour l’Assistance au Rwanda, la MINUAR. Il est parvenu à sauver 100 Tutsis, son livre décrit la façon dont il a assisté au massacre de plus d’un million de Rwandais, alors que ses appels au secours avaient été vains. 

« J’ai vu le diable envahir le paradis sur terre et s’abreuver du sang du peuple que nous étions supposés protéger », narre-t-il dans son livre.

Eugénie Mukeshimana, mère d’un enfant et rescapée du génocide, a immigré aux Etats-Unis en 2001, où elle a terminé ses études au collège de Saint Rose, en Albanie à New York. 

Peu après le génocide, madame Mukeshimana a fondé un réseau d’appui aux rescapés du génocide, qui éduque les gens à propos des crimes du génocide, sa mission est d’aider le plus de rescapés possible à reconstruire leurs vies. 


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