Les étudiants de l’université nationale du Rwanda (UNR) ont déclaré qu’ils sont gênés par le manque d’enseignants qui, parfois, se présentent longtemps après qu’ils soient programmés à donner cours, mais les dirigeants de l’Université affirment que les propos des étudiants sont faux et sans fondement.

Selon un étudiant chef de promotion (CP), qui a voulu garder l’anonymat, le problème d’absence répétée d’enseignants au sein de l’UNR est devenu une habitude parce que ces derniers s’occupent des programmes privés en premier lieu.

« La semaine passée on n’a pas étudié, cette semaine, on risque de ne pas aller en classe encore parce que le professeur nous a tout simplement dit qu’il a autre chose à faire », affirme l’étudiant.

Les étudiants ont noté que ce désordre a un impact négatif sur leur réussite.

D’après Nadine Umuhoza, une étudiante de l’UNR, « les professeurs ne se présentent pas tôt, quand la période des examens approche, ils viennent simultanément et nous bombardent la matière dans un délai très réduit qu’on a du mal à bien préparer nos examens ».

Le rectorat de l’université n’est pas d’accord avec les propos avancés par les étudiants, il a affirmé que tous les cours sont donnés selon le calendrier académique.

« Tous les cours ont été dispensés, aucun cours n’est resté en suspens », se défend le porte-parole et professeur de l’Université Nationale du Rwanda, le Dr Christophe Kayumba.

IGIHE.com s’est également intéressé sur le sort des étudiants de l’école de journalisme de l’UNR, récemment aménagée à Kigali, certains nous ont dit qu’ils n’ont plus accès au matériel didactique comme les ordinateurs et d’autres équipements usuels dans cette faculté, mais le Dr Kayumba a indiqué que les équipements sont là, il suffit seulement de les installer, « voila qu’il n’y a pas longtemps ces étudiants ont déménagés », renchérit-il.

La plupart des étudiants disent que le manque d’enseignants est lié à divers contrats que signent ces derniers avec d’autres institutions, ainsi le temps d’assumer leur devoir devient un véritable problème.