L’UPRONA, aile de Charles Nditije, non-reconnue par le pouvoir de Bujumbura, présente son enchantement vis-à-vis du projet portant révision de la Constitution qui n’a pas pu passer en date du 21 Mars 2014.

Evariste Ngayimpenda (à gauche) et Charles Nditije (à droite)

Au cours d’une conférence de presse animée par l’Honorable Charles Nditije et Evariste Ngayimpenda, les leaders du parti UPRONA mais dont leur autorité n’est pas reconnue par le ministère de l’intérieur, saluent et félicitent les députés de l’UPRONA, du FRODEBU Nyakuri, les partis de l’opposition, la société civile ainsi que d’autres acteurs d’avoir contribué pour protester contre le projet de loi portant révision de la constitution.

Ce projet, disent les animateurs du jour, n’avait d’autres visées qu’un troisième mandat pour Pierre Nkurunziza et anéantir les Accords d’Arusha.

Sur une probable radiation des parlementaires de l’UPRONA de l’Assemblée Nationale, le parti de Rwagasore tranquillise ses parlementaires. Le sort pareil à celui qu’ont subi les députés qui soutenaient Hussein Radjabu en 2007 est loin d’arriver aux députés upronistes.

Hon. Charles Nditije recommande aux autorités de respecter la loi, rendre la liberté aux partis politique partitionnés, de relâcher les prisonniers politiques innocents ainsi que se désolidariser des mauvais actes des Imbonerakure à l’intérieur du pays.

Ces leaders du parti UPRONA, aile de Charles Nditije, s’indignent des intimidations faites aux membres de la Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore (JRR), intimidations qui vont jusqu’à des arrestations.

Charles Nditije et Evariste Ngayimpenda déplorent fortement les listes qui sont au point d’être conçues par Concilie Nibigira, présidente de l’UPRONA reconnu par le ministère de l’intérieur. Des listes qui attestent les personnes qui ont la permission de tenir des réunions du parti UPRONA dans les 17 provinces du Burundi.

Le camp Nditije ajoute que Concilie Nibigira et ses collaborateurs sont en train de perdre leur temps parce que les Badasigana ont déjà découvert le jeu et celui des commanditaires de la destruction du parti UPRONA.