Vers l’augmentation de la bourse d’étude pour étudiant rwandais ?

Redigé par IGIHE
Le 24 février 2017 à 02:24

Les étudiants bénéficiaires du prêt-bourse du Gouvernement rwandais de 25.000 Frw (soit ) se plaignent depuis un bon temps, auprès de diverses instances publiques, d’un pécule qui ne couvre pas du tout ne fut-ce que les besoins économiques primaires d’un simple étudiant.
La Commission Sénatoriale des Affaires Sociales, des Droits de l’homme et des Pétitions déclare avoir fait sa petite enquête sur le sujet et avoir constaté l’inadéquation du montant de ladite bourse vis-à-vis des besoins élémentaires de (...)

Les étudiants bénéficiaires du prêt-bourse du Gouvernement rwandais de 25.000 Frw (soit ) se plaignent depuis un bon temps, auprès de diverses instances publiques, d’un pécule qui ne couvre pas du tout ne fut-ce que les besoins économiques primaires d’un simple étudiant.

La Commission Sénatoriale des Affaires Sociales, des Droits de l’homme et des Pétitions déclare avoir fait sa petite enquête sur le sujet et avoir constaté l’inadéquation du montant de ladite bourse vis-à-vis des besoins élémentaires de l’étudiant. A leur descente sur terrain, les sénateurs de ladite commission se sont fait dire que cette bourse insuffisante est bel et bien une entrave à un niveau soutenu de la qualité de l’enseignement au sein de l’Université du Rwanda.

La petite enquête de la Commission sénatoriale a relevé qu’également l’introduction soudaine de l’anglais comme langue d’enseignement compte pour beaucoup dans la détérioration de la qualité de l’enseignement tout autant qu’une forte population dans l’amphithéâtre et les équipements de laboratoire qui ne sont pas suffisants.

Une bourse irrégulière dans sa périodicité

Les élèves boursiers de l’Etat rwandais se plaignent également du temps excessivement long mis par les responsables à distribuer ladite bourse. Et le fait que la plupart de ces étudiants vivent dans de petits studios à la limite insalubres, cela fait que les dispositions de l’étudiant aux connaissances sont amoindries, ont constaté les sénateurs.

"Nous vivons à quatre dans un petit studio de moins de 3 m2 pour être à même de le payer. Nous sommes obligés de dépenser 1000 frw par jour et prenons une même qualité de repas jusqu’à la fin du mois. Et quand la date de la bourse est reportée, le bailleur nous regarde d’un mauvais oeil", a confié à IGIHE un étudiant de l’école de Journalisme et Communication peignant ainsi la précarité dans laquelle vivent les étudiants qui sont obligés de se prêter aux petits boulots pour complèter la bourse du Gouvernement.


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