Selon le journal économique Nikkei, la mise en examen devrait intervenir dès lundi, fin de la période de garde à vue du patron français, arrêté le 19 novembre à Tokyo pour avoir, selon les enquêteurs, omis de déclarer aux autorités boursières environ 38 millions d’euros de revenus sur cinq années.
Cette décision du ministère public de Tokyo d’inculper Carlos Ghosn surprend certains avocats à Tokyo. Les procureurs japonais doivent avoir accumulé suffisamment de preuves contre lui pour ne pas prolonger sa garde à vue. Dans 99 % des cas, une personne inculpée au Japon est condamnée.
Le ministère public japonais prend un risque, les accusations portées contre Carlos Ghosn ne concernent pas une fraude fiscale. Carlos Ghosn assure avoir vérifié, avec les autorités financières japonaises, les montants de ses revenus qui devaient être obligatoirement inscrits dans des documents financiers du groupe Nissan remis aux autorités boursières japonaises.
Nissan également inculpé
Ceci explique peut-être pourquoi le ministère public décide d’inculper le groupe Nissan en tant qu’entité morale. « S’il est démontré que Carlos Ghosn s’est livré à des malversations, le conseil d’administration de Nissan aurait dû savoir, cela montre la faiblesse des contrôles internes », déclare Jimmy Allen, un expert de la gouvernance d’entreprise en Asie.
Carlos Ghosn reste PDG du constructeur automobile français Renault, mais a été démis de ses fonctions de président des conseils d’administration de Nissan et Mitsubishi Motors.
avec rfi.fr
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