Au Burundi, la visite des experts, chargés par l’ONU d’enquêter sur les violations des droits de l’homme, s’est achevée mardi 8 mars. Mandatés par la résolution du 17 décembre 2015, les trois experts ont, pendant 8 jours, mené des entretiens et rencontré différentes personnalités politiques, religieuses et issues de la société civile burundaise. Il s’agit de la première phase de leur enquête.
L’objectif de la mission était d’établir les responsabilités pour les cas de violations des droits de l’homme au Burundi. Mais pour l’instant, « il est encore trop tôt pour dire exactement qui a fait quoi », affirme Maya Sahli-Fadel, l’une des expertes.
Toutefois, selon Christof Heyns, lui aussi envoyé par l’ONU, il apparait clairement que des exactions ont eu lieu, notamment des exécutions extra-judiciaires. Il ajoute que nombre d’officiels ont le sentiment d’être « attaqués », notamment par la communauté internationale et le Rwanda.
Les experts ont également écouté des membres de la société civile ainsi que des autorités religieuses, avant de visiter la prison de Gitega dans le centre du pays. Ils y ont rencontré les présumés putschistes qui s’y trouvent.
Ils n’ont en revanche pas demandé à visiter les geôles du Service national de renseignement, lieu de nombreuses exactions selon plusieurs rapports. Ils n’ont pas non plus visité des sites qui pourraient abriter des fosses communes, ni de rencontres avec des victimes de violations de droits de l’homme.
Avec africatime.com
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