Umuseke.rw rapporte que cette mauvaise habitude est répandue dans presque toutes les zones rurales du pays.

"Sitôt tu achètes une chèvre à élever que les voleurs t’ont à l’oeil jour et nuit et profitent de ton inattention pour la prendre", a confié au journal Daniel Gahizi habitant du Secteur Kigarama en district de Kirehe, province de l’Est.

Une bonne dame Théopiste Mukaneza se dit que pour se procurer de sa chèvre, elle a dû trimer. "Jamais on ne me la prendra pas, dussé-je dormir avec elle", a-t-elle confié au Umuseke.rw tentant de souligner l’acuité du phénomène de vol dans son secteur.

La Vice Maire affaires sociales de District Kirehe, Mme Géraldine Mukandarikanguye trouve qu’ainsi les paysans ne résoudront pas la question de vol et banditisme qui sévit dans leur secteur , qu’au contraire, ils doivent renforcer les rondes nocturnes, que les gens soupçonnés de vol de petit bétail et arrêtés sont présumés innocents dans la mesure où aucun indice du crime n’est trouvé sur eux.

"Nous ne tolérerons pas que vous attrapiez encore des tiques pour dormir sur le même toit avec votre petit bétail", a dit la valeureuse dame qui ne sait pas comment résoudre la question. Ne fallait-il pas poser la question de savoir comment traiter les différentes catégories de la population du secteur et comment introduire des programmes de développement quiintroduisent des flux monétaires dans le secteur et district Kirehe ?

Il s’observe que ce phénomène de vol de petit bétail cache un petit marasme économique qui par du fait que la jeunesse du coin est sous employée et perd de plus en plus son pouvoir d’achat. Nécessité d’encadrement soutenu !!!