Voorburg : Un Rwandais soupçonné d’avoir participé au génocide arrêté

Redigé par IGIHE
Le 1er octobre 2013 à 03:31

Aujourd’hui, un habitant rwandais de Voorburg, âgé de 37 ans et soupçonné d’avoir participé au génocide a été arrêté pour extradition au Rwanda. En juillet, Jean-Claude I. a été arrêté par la police néerlandaise et depuis lors il se trouve en détention. Selon la demande Rwandais de l’aide judicaire adressée au Parquet National du Ministère Publique I. est vraisemblablement coupable de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de torture.
Attaques aux Tutsi Jean-Claude I, chef d’une (...)

Aujourd’hui, un habitant rwandais de Voorburg, âgé de 37 ans et soupçonné d’avoir participé au génocide a été arrêté pour extradition au Rwanda. En juillet, Jean-Claude I. a été arrêté par la police néerlandaise et depuis lors il se trouve en détention. Selon la demande Rwandais de l’aide judicaire adressée au Parquet National du Ministère Publique I. est vraisemblablement coupable de génocide, de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de torture.

Attaques aux Tutsi

Jean-Claude I, chef d’une milice interahamwe, est soupçonné d’avoir participé aux attaques aux Tutsi. Ils ont été renvoyés, enlevé de leurs habitations et transporté aux endroits où les Tutsi ont été massacrés. Les milices ont aussi mis le feu à leurs habitations. Du 11 au 12 Avril 1994 des massacres des Tutsi ont eu lieu aux terrains de l’École Technique Officielle (ETO) et à Nyanza.

En 2011, le Service d’Immigration au Pays-Bas a retiré le permis de séjour de Jean-Claude I. car il y avait des raisons sérieuses qu’il était impliqué dans le massacre des Tutsi à ETO. Le tribunal a rejeté l’appel de Jean-Claude I. contre le retrait de son permis de séjour.

Des autres pays

Le point de départ du Ministère Publique néerlandais est que la poursuite des crimes internationaux se fait, si possible, aux pays où ces crimes ont été commis. Dans ces pays les partis concernés connaissent le plus les langues et le contexte culturel dans lesquels les événements se sont déroulés. C’est là où se trouvent les preuves et, généralement, la plupart des victimes et des survivants. Le Norvège, la Suède, mais aussi le Tribunal Pénal International pour le Rwanda ont déjà décidé d’extrader au Rwanda des personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes de génocide. En octobre 2011, la Cour européenne des Droits de l’homme a décidé que l’extradition au Rwanda par la Suède n’est pas contraire aux droits de l’homme de la personne concernée. La Cour a décidé que l’extradition ne viole pas les droits du prévenu à un procès équitable et à un traitement humain.

Le 8 Octobre, le tribunal de première instance de La Haye examine la demande d’extradition.


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