Le rapport ‘Doing Business 2015’ de la Banque Mondiale a classé le Rwanda 46ème au rang mondial pour ses infrastructures favorisant les investissements. Le Rwanda n’a pas été satisfait par ce classement qu’il doit à cause de nouveaux critères méthodologiques adoptés par les experts de la BM.

D’après Francis Gatare, le Patron de RDB (Rwanda Governance Board), beaucoup a été fait cette année dans le cadre d’une amélioration sans cesse accrue de l’environnement des affaires et des investissements, que cela se passe de tout commentaire par les observateurs intéressés. Cependant, a-t-il ajouté se confiant au quotidien anglophone The NewTimes de Kigali, « la nouvelle méthodologie adoptée par la BM a surpris plus d’un ».

Le nouveau rapport montre que le Rwanda a reculé de 14 places par rapport au palmarès de 2014 qui l’avait placé 32ème au rang mondial pour ce qui est des facilités offertes dans les procédures d’enregistrement des investissements, que de la 8ème place qu’elle occupait lors du récent, il occupe le 112è rang mondial pour le rapport 2015 pour ce qui est des modalités de démarrage des business au Rwanda.

Francis Gatare confie que les nouveaux critères d’évaluation ont été introduits sans aviser les pays concernés, que c’est pour cela que cela a jeté l’émoi dans l’opinion publique internationale. « Suite à cette nouvelle approche méthodologique, le Rwanda est entrain de discuter avec la BM pour qu’elle clarifie les nouveaux critères d’évaluation pris en compte pour mériter un si mauvais rang au palmarès international », a confié Gatare à The Newtimes.

Ce rapport ‘Doing Business 2015’ ne va pas déranger l’entrain qu’a le Rwanda dans son offre aux investisseurs des facilités d’enregistrement de 6 heures et moins de leurs business au risque de sanctionner l’agent de RDB qui ne se sera pas conformé à cette directive.

Gatare a démenti les informations selon lesquelles tout nouvel investisseur qui enregistre son business devra se munir de l’EBM (Electronic Billing Machine). Il s’est dit décidé à engager beaucoup d’ efforts possibles dans l’administration de RDB pour faciliter davantage les investissements privés plus que ne le prévoient les changements opérés dans la méthodologie de cotation du ‘Doing Business’ de la BM.