Il y a un constat selon lequel les relations amoureuses durent moins longtemps qu’avant. Il y a de plus en plus de rencontres sous-tendues par une profonde incertitude.

Serions nous a l’âge de la fin de l’amour ?

La question mérite une réflexion sur comment aimer ce qu’on possède déjà voire comment désirer ce dont on ne manque pas.

Quoi de mieux pour penser l’époque paradoxale qui est la nôtre, ou la liberté sexuelle côtoie l’indexation de la drague sur l’agression.

La question de l’amour traverse l’humanité depuis la nuit des temps et n’est pas près de s’éteindre.

Aujourd’hui, les nouvelles technologies sont devenues des médiations importantes des relations amoureuses.

Lamour au cœur de l’existence et des plus secrètes espérances, objet et inspirations a pris une place majeure dans l’espace public.

Il est loin ce temps ou faire la cour était un rituel qui structurait l’interaction amoureuse.

Lamour a inspiré les plus belles pages de la littérature, du cinéma, de la poésie et des chansons. Car l’amour ouvre un chemin inédit.

Il est vrai que passe l’euphorie des premiers jours, les épreuves de la vie se chargent de rappeler au réel. Le travail de chacun, les trajectoires qui divergent, les rêves qui ne concordent pas, les agacements puis le désamour.

A voir la courbe des ruptures et des divorces par les temps qui courent, le résultat est inquiétant.

Il y a de quoi ne plus se faire d’illusions démesurées sur cette alliance ou un couple sur deux rend les armes avant trois ans.

On se penche dessus comme s’il était la promesse d’un doux apaisement dans notre époque des bouleversements.

Lamour a pris un sacré coup de vieux avec la soumission des individus a la productivité et l’accélération du temps.

En n’aimant plus, du moins plus assez longtemps, on s’enlise dans la solitude.