Les premiers cas ont été signalés dans plusieurs villages situés en bordure de la frontière tanzanienne, notamment à Murambi, Nyakazi et Bukeye.

Les malades présentent des symptômes inquiétants : fièvre élevée, vomissements fréquents, douleurs abdominales intenses, fatigue extrême et difficultés respiratoires. Ces signes atypiques ont rapidement semé la panique, en particulier parmi les populations des collines avoisinantes.

Consciente de la gravité de la situation, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida a dépêché dès le 4 juillet une équipe de spécialistes en maladies infectieuses. Leur mission consiste à prélever des échantillons biologiques afin de déterminer si l’agent responsable est un virus, une bactérie, un parasite, ou s’il s’agit d’une cause environnementale.

En attendant les résultats des analyses, les autorités sanitaires exhortent la population à observer rigoureusement plusieurs mesures préventives afin de freiner la propagation de la maladie : éviter tout contact physique, maintenir une hygiène régulière des mains, limiter les rassemblements et signaler sans délai tout cas suspect aux structures de santé.

Le district sanitaire de Makamba a insisté sur l’importance de rester vigilant afin de mieux maîtriser cette situation préoccupante. Par ailleurs, les contrôles aux postes frontaliers avec la Tanzanie ont été renforcés pour prévenir toute entrée non autorisée pouvant aggraver la crise sanitaire.

En outre, le ministère de la Santé s’engage à assurer une communication claire et rapide sur l’évolution de l’enquête, dans l’espoir d’apaiser les inquiétudes et de maîtriser efficacement cette menace sanitaire encore inconnue.

Une vive inquiétude gagne la commune de Makamba, dans le sud du Burundi, où une maladie mystérieuse a déjà coûté la vie à deux personnes