C’est à 22h12, via son compte X, que le Directeur général de l’aéroport, Ambassadeur Joël NKURABAGAYA, a brisé le silence, déclarant :« Depuis cet après-midi, il y a eu des problèmes à l’aéroport. Les activités nocturnes ne peuvent pas avoir lieu car la piste n’est pas éclairée. Les techniciens s’efforcent de résoudre la situation. »
Cette déclaration a toutefois suscité de vives critiques de la part de certains employés de l’aéroport. En déplacement au Sénégal pour un voyage d’affaires, le directeur général a été accusé de mauvaise gestion et de pratiques douteuses. Selon ces employés, les problèmes actuels sont la conséquence directe de choix managériaux inadéquats et d’un manque flagrant d’anticipation.
Selon eux, les difficultés actuelles sont le résultat direct de malversations, aggravées par un manque d’anticipation et de stratégie.
Par ailleurs, d’autres sources parmi les employés de l’aéroport de Bujumbura, Contrairement à ces informations initiales évoquant une "panne électrique", il n y a jamais eu de coupure électrique, le problème est plutôt lié à la défaillance de la ligne électrique alimentant la piste d’atterrissage.
Selon toujours ces sources internes, cette situation résulte d’une mauvaise gestion des infrastructures aéroportuaires. Les employés de l’aéroport avaient à plusieurs reprises demandé une révision complète de la ligne électrique de la piste et d’autres installations connexes, en vain.
Face à cette situation, tous les vols programmés pour atterrir à l’aéroport ont été redirigés par mesure de sécurité.
Cette panne et ses répercussions s’inscrivent dans un contexte plus large de crise économique et de mauvaise gouvernance qui minent le Burundi.
Les nominations aux postes stratégiques, souvent basées sur des critères de militantisme politique plutôt que sur les compétences intellectuelles et scientifiques, affaiblissent les institutions. Ce manque de méritocratie se reflète également dans d’autres secteurs.
Le pays fait face à des pénuries récurrentes de produits de première nécessité, exacerbées par un manque de planification et de stratégie économique.
À cela s’ajoute la crise du carburant, paralysant non seulement le secteur des transports, mais également l’ensemble de l’économie nationale.
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