Selon des témoins et des sources médiatiques, les assaillants sont arrivés en nombre pendant que la messe dominicale était en cours. Ils ont ouvert le feu de manière indiscriminée pour semer la panique parmi les fidèles avant de kidnapper plusieurs d’entre eux et de s’enfuir dans les zones forestières voisines.

Le commissaire à l’information de l’État de Kogi, Kingsley Femi Fanwo, a confirmé que des bandits armés étaient responsables de l’attaque. Les autorités locales affirment que la montée des opérations militaires dans les États voisins, notamment Niger et Kwara, force ces groupes criminels à se déplacer vers Kogi, augmentant ainsi les risques pour les populations rurales.

Des groupes de chasseurs locaux et des forces de sécurité ont engagé des combats avec les assaillants, neutralisant au moins quatre bandits, selon un communiqué du gouvernement de l’État. Les forces armées nigérianes, appuyées par la police et les services de renseignement, ont été déployées pour traquer les ravisseurs et tenter de libérer les otages.

Ce drame intervient quelques semaines seulement après une précédente attaque contre une église à Ejiba, toujours dans l’État de Kogi, où un pasteur, son épouse et plusieurs fidèles avaient été kidnappés au cours d’un service religieux et restent toujours retenus.

Au moins 13 personnes ont été enlevées et un mort lors d’une attaque armée contre une église dans l'Etat de Kogi, au Nigeria