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Ces gadgets africains des occidentaux

Redigé par Tite Gatabazi
Le 3 janvier 2023 à 02:12

Dr Denis Mukwege, prix Nobel de la paix en 2018 et Martin Fayulu pour la RDC ; Paul Rusesabagina et Victoire Ingabire pour le Rwanda, sont ces gadgets que les occidents ont tenté de fourguer à nos pays.

Ils ont, chacun en ce qui le concerne, connu des fortunes diverses. Choyés par les parrains occidentaux qui veulent influer sur la politique dans la région, ils ont bénéficié d’une surexposition médiatique pour devenir des sujets d’actualité.

On a observé que certains milieux en occident s’enthousiasmaient avec des élans lyriques jusqu’à créer des prix au nom d’une de ces marionnettes et d’en attribuer à d’autres.

Et ce sont les mêmes raisons qui ont été avancées par les soutiens de ces nouveaux gadgets pour justifier leur sympathie vis-à-vis de ces derniers.

I y a lieu de s’interroger sur l’authenticité de cet enthousiasme au sein des milieux bien connus en occident, qui n’a pas accroché l’adhésion de l’opinion, heureusement. Cet engouement rivé sur les accointances idéologiques et partisans n’est pas innocent.

Ces personnalités incarnent les collusions avec des intérêts étrangers au point que certains, lucides, ont pu s’en émouvoir.

Qu’avaient-ils donc pour se retrouver propulser au premier plan de la scène médiatique. Rien d’original encore moins d’atypique. Pour les officines, ils incarnaient le renouveau.

Il semble opportun de se pencher sur la grille de lecture que la communication développe afin de rendre compte de cet engagement politique au nom et pour le compte d’autrui. Pour ce faire, il est intéressant de décortiquer comment ils ont déployé la diversité des discours et le répertoire de leurs actions.

La mise en évidence des facteurs qui ont favorisés le déclenchement des mobilisations en leur faveur et les rétributions dont ils ont bénéficié.

Il faut inscrire la logique des appartenances idéologiques en interrogeant les rôles des divers soutiens. Ce racisme et les meurtres ciblés dont ils font la promotion, la xénophobie, la priorisation des intérêts bassement mercantiles au détriment de la justice et les droits de l’homme sont des menaces à la paix et la sécurité.

Dr Mukwge et ses comparses n’ont pas fait avancer ni soutenu les solutions et les processus politiques qui favorisent l’instauration de la stabilité et la paix. Bien au contraire, ils les ont exacerbés.

Ils ont orienté un débat politique abstrait et très éloignés des préoccupations du citoyen. Et les discussions qu’ils ont menées sont loin d’être positives.

Les parrains occidentaux ont multiplié des stratagèmes afin que les prétendus politiciens imposent des thématiques biaisés dans le débat préjudiciable à la réconciliation entre les peuples de la région.

Ils ont privilégié la propagande, la désinformation qu’ils ont confiée aux poulains que sont Dr Mukwege et consort.

Ces derniers ont réussi à polariser l’opinion publique surtout en RDC, à promouvoir la xénophobie par le discours haineux et saper les efforts du vivre ensemble.

Sinon, comment expliquer le désintérêt persistant de Dr Mukwege aux exactions des FDLR qui ont fait du viol, une arme de guerre. Les FDLR qui pratiquent l’esclavage sexuel et la cruauté. Sans citer son silence coupable sur les massacres des banyamulenge.

La RDC est malade d’une défiance chronique qui affecte gravement sa population qui croupit dans la misère.

Pendant que l’occident souffre d’une crise profonde de représentation, d’une impuissance publique de plus en plus décriée par les manifestations et d’une perte de repères, elle tente encore aujourd’hui d’imposer son modèle à l’Afrique.

Le Rwanda assume un choix différent et agace. Kagame a réconcilié l’efficacité du pouvoir et les services au citoyen. Grace à son leadership, l’attente des Rwandais est concrétisée et les politiques publiques encore plus proches de leurs préoccupations.

Pendant que la corruption endémique et les détournements font parties du paysage politique en RDC depuis le temps de Mobutu. Le citoyen congolais a perdu toute confiance dans l’élite et les institutions du pays.

Avec le concours du Cardinal Ambongo, Dr Mukwege et Martin Fayulu ont tout donnés pour hystériser le débat scientifiquement inepte, biaisé dans sa présentation comme dans les réponses qu’ils fournissent, rendant ainsi compte d’une réalité falsifiée.

Ils ne se sont à proprement parler forgés aucune conviction robuste et leurs esprits ne foisonnent pas non plus d’idées ni de projets.

Dr Mukwege a enfourché le mapping report, Fayulu la balkanisation et le Cardinal Ambongo la théorie du grand remplacement. De quoi effrayer le citoyen.

Poussé par ses parrains pour être candidat aux élections présidentielles, Dr Mukwege n’a aucune expérience de l’appareil d’Etat pour la mettre en œuvre. Ni un minimum de connaissances des rouages ainsi que les us et coutumes de ce marigot qu’est la politique.

Lui-même et ses comparses ne peuvent se prévaloir d’être des défenseurs d’une bonne cause, de n’être endettés vis-à-vis de personne, ni prisonniers d’aucun intérêt des officines ténébreuses. Ils n’ont pas su se mettre à l’abri des conflits d’intérêts et des forces de l’argent.

Ils n’ont aucun mérite pour cette vie sacerdotale de leader d’une nation. En un mot, ils ne sont pas libres.

Au Rwanda, au grand dam des parrains, les deux acolytes se sont heurté à l’efficience des institutions et aux performances économiques ainsi que la qualité progressive du capital social et humain.

Victoire Ingabire est passée par la case prison pour conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre, apologie du négationnisme et discours divisionniste. Elle avait bénéficié de la grâce présidentielle en compagnie de 2140 autres détenus.

Rusesabagina purge une peine de vingt-cinq ans de réclusion pour acte de terrorisme.

Après les avoir présenté sous des traits élogieux, leurs parrains observent un silence doublement coupable. Ils n’ont jamais condamné les propos et affiliation de Victoire Ingabire ainsi que les actes terroristes de Rusesabagina.

Dr Mukwege vient de défrayer la chronique et connait un rebondissement inattendu en Belgique.

Il devra répondre devant la justice Belge de corruption, de blanchiment d’argent et d’association de malfaiteurs. Il est essoré. Tout un symbole. C’est à perdre le souffle pour un prix Nobel de la paix.

En RDC se joue une guerre meurtrière de la haine ethnique vis-à-vis des tutsis congolais. E la désinformation y a atteint des sommets. On parle d’un début de génocide.

Dr Mukwege, Matin Fayulu et Cardinal Ambongo y auront contribué.


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