Climat : 2025 devrait figurer parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées (Copernicus)

Redigé par Xinhua
Le 7 novembre 2025 à 12:21

Selon les données publiées jeudi par le Service Copernicus sur le changement climatique de l’Union européenne, cette année figurera très certainement parmi les trois plus chaudes jamais enregistrées, octobre 2025 étant le troisième mois d’octobre le plus chaud au niveau mondial.

La température moyenne de l’air à la surface de la Terre en octobre était de 15,14°C, soit 0,70°C au-dessus de la moyenne sur la période allant de 1991 à 2020 et 1,55°C au-dessus du niveau préindustriel (1850-1900). Elle était inférieure de 0,16 degré à celle enregistrée en octobre 2023, qui était la plus chaude jamais observée, et de 0,11 degré à celle d’octobre 2024, selon les données.

La moyenne sur douze mois, de novembre 2024 à octobre 2025, s’est établie à 1,50 degré au-dessus des niveaux préindustriels, prolongeant ainsi une période de chaleur exceptionnelle.

Copernicus a prévu que 2025 terminerait très certainement en deuxième ou troisième position des années les plus chaudes depuis le début des relevés, peut-être à égalité avec 2023 et juste derrière 2024, l’année la plus chaude jamais enregistrée.

"Même si 2025 ne sera peut-être pas l’année la plus chaude, elle figurera très certainement parmi les trois premières. Les trois dernières années ont été marquées par des températures exceptionnelles, et la moyenne pour 2023-2025 devrait être supérieure de 1,5 °C, une première pour une période de trois ans", a déclaré Samantha Burgess, stratège pour le climat chez Copernicus.

En octobre, les températures mondiales à la surface de la mer sont restées proches des records, avec une moyenne de 20,54 degrés Celsius entre les latitudes 60 degrés nord et 60 degrés sud, soit la troisième plus élevée jamais enregistrée.

Le Pacifique Nord a enregistré des températures extrêmement élevées, tandis que des conditions plus fraîches sont apparues dans le centre et l’est du Pacifique équatorial, indiquant une transition vers des conditions associées à La Nina faibles, selon Copernicus.

Dans l’Arctique, l’étendue de la banquise était inférieure de 12% à la moyenne, se classant au huitième rang des plus faibles pour le mois d’octobre, tandis que celle de l’Antarctique a enregistré sa troisième plus faible étendue pour le mois d’octobre, avec 6% de moins que la moyenne, selon les données.


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