Le Président Kagame a critiqué l’attitude des dirigeants mondiaux qui prétendent œuvrer pour l’intérêt général tout en marginalisant le continent africain.

« Comment peut-on prétendre défendre les intérêts de la population mondiale tout en excluant notre continent ? » a-t-il questionné. Il met en avant le potentiel de développement rapide de l’Afrique dans les décennies à venir.

Selon le président Kagame, l’Afrique ne devrait plus attendre que ses aspirations soient prises en compte par d’autres, mais devrait plutôt prendre l’initiative de réaliser ses propres objectifs de développement.

« Ils devraient accepter nos idées pour leur propre bénéfice, car lorsque l’Afrique progresse, le monde entier progresse.

Mais l’Afrique ne devrait pas attendre que ces opportunités lui soient offertes par d’autres ; nous devons être à l’avant-garde, luttons pour nos droits », a-t-il affirmé.

Le président Kagame a également critiqué certains acteurs internationaux qui semblent plus préoccupés par leurs propres intérêts que par la promotion du changement mondial, suggérant que leur manque de volonté de voir l’Afrique se développer est motivé par un désir de maintenir un certain contrôle.

« Il est possible que la manière dont ces institutions sont structurées profite à certaines parties du monde, tandis que d’autres ne sont pas intéressées par le changement car cela leur permet de contrôler et de parler au nom des autres.

Ce n’est pas que les gens ne comprennent pas cela. Nous, en Afrique, le comprenons très bien car cela nous affecte directement. Mais ceux qui ont le pouvoir et la capacité de superviser agissent lentement lorsqu’il s’agit de changement », a-t-il expliqué.

Ce discours a été prononcé en présence d’autres dirigeants africains, tels que Dr William Ruto du Kenya, Mohamed Younis Menfi de la Libye, et le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, tous réunis pour discuter des moyens de renforcer la coopération et de promouvoir le développement sur le continent.

Le Président Kagame a déclaré que l'Afrique ne devrait pas être exclue des plans de développement.