Depuis la conférence de Beijing en 1995, le monde vit au rythme de l’émergence du concept de genre.

En tant concept relationnel, celui-ci met en évidence les inégalités homme/femme et la hiérarchie des relations sociales.

Il questionne les identités masculines et féminines comme construites socialement et non biologiquement.

Sa compréhension est certes lente et parfois difficile sinon inversée à cause de l’impression d’une victoire de la femme sur l’homme.

E cela ne va pas sans crispation.

C’est l’essentiel du propos de la secrétaire d’état au ministère de l’administration locale invitant les citoyens à bien intégrer le concept de genre.

Ce n’est pas une revanche de la femme sur l’homme.

Ce mouvement planétaire de l’égalité des droits est pourtant une nécessité et s’il est bien compris et appliqué sera une avancée pour l’humanité.

Il bouleverse déjà la plupart des habitudes sociales, économiques et même politique en vigueur.

Le monde des machos perd du terrain progressivement et tant mieux. Mais la lutte est encore longue et fastidieuse.

Mais on doit impérativement arriver à intégrer l’égalité des chances pour tous dans la société, maintenir cette chance d’une génération à l’autre sans casse le rythme de transmission.

Permettre à chacun ou lui donner des outils pour tenir le contrôle de sa destinée afin qu’il participe pleinement au processus de développement et qu’il en tire aussi les bénéfices.

Bien plus, ignorer la dimension féminine dans le développement humain revient à le compromettre.

Car sur ce chemin, les femmes sont encore freinées par des traditions discriminatoires et des stéréotypes de genre.

Car c’est cela le genre : les rôles, les comportements, les expressions et les identités que la société construit pour les hommes, les femmes, les filles et les garçons.

C’est cela qu’il faut éliminer par la sensibilisation et l’éducation.

La suppression des obstacles a l’acquisition des droits et leur plein exercice doit mobiliser les hommes et les femmes, les autorités et les institutions.

La construction d’un avenir harmonieux passe par l’égalité effective des sexes.