Lorsque l’on examine la scène politique, sociale et sécuritaire du pays, il devient évident que le gouvernement a lamentablement échoué à fournir à sa population le bien-être tant espéré.

Au lieu de cela, la nation s’est enlisée dans un bourbier de corruption et de détournements, reniant ainsi toutes les promesses faites par le président Tshisekedi.

La perspective des élections prévues pour le 20 décembre 2023 suscite davantage d’inquiétudes que d’espoir. Les signes de menace émanant du général John Numbi en exil, ainsi que les déclarations de Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Indépendante Nationale (CENI), sont autant de preuves tangibles de l’instabilité et de l’incertitude qui règnent.

La situation sécuritaire est précaire dans plusieurs régions du pays, notamment en Ituri, dans les deux Kivu au nord et au sud, dans le Kwamouth, et même dans la capitale, Kinshasa.

La coalition hétéroclite qui entoure les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), composée des FDLR et de mercenaires, semble avoir enlisé le pays dans une impasse, comme l’a souligné le président du M23, Bisimwa Bertrand.

En somme, tous les indicateurs pointent vers une situation critique, et la RDC semble être à la dérive, sans véritable capitaine à la barre.

La corruption, les tensions politiques, les menaces sécuritaires et les luttes pour le pouvoir ont sapé la stabilité du pays et compromis son avenir.

Il est impératif que des mesures significatives soient prises pour rétablir l’ordre, promouvoir la transparence et la bonne gouvernance, et assurer un processus électoral équitable et pacifique.

La communauté internationale doit également jouer un rôle actif en soutenant les efforts visant à résoudre la crise en RDC, car l’instabilité dans ce pays a des implications régionales et mondiales importantes.

Il est temps de s’engager sérieusement dans la recherche d’une solution durable pour la RDC et son peuple.