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Couchant d’un Président : Joe Biden, entre pression partisane et passage de flambeau

Redigé par Tite Gataabzi
Le 13 août 2024 à 10:09

Dans l’arène politique, où les destins se croisent et les épopées se dessinent, Joe Biden, à l’aube de ses quatre-vingt-un ans, a révélé une décision marquée par les pressions internes de son propre parti.

L’écho de son abandon de la course présidentielle résonne au-delà des murmures discrets de ses collègues démocrates ; des figures comme Nancy Pelosi, ex-cheffe puissante à la Chambre, ont exprimé des doutes prononcés sur la voie vers la victoire.

C’est sur les ondes de CBS, un dimanche matin du 11 août, que Biden a admis cette fin anticipée, non sans une touche de mélancolie : « Un certain nombre de mes collègues démocrates à la Chambre et au Sénat ont pensé que j’allais leur porter préjudice. »

Ces mots, lourds de conséquences, ont mis en lumière une réalité impitoyable de la politique américaine, où l’âge et les capacités sont scrutés avec une intensité ardente.

Pelosi, la stratège de Californie, avait déjà prévenu du danger représenté par la figure imposante de Donald Trump, opposant farouche à Biden. Sa voix, influente et respectée, avait sonné l’alarme dès le début de juillet, remettant en question la santé du président alors que l’élection présidentielle approchait.

Face à ces tourments, Biden, visiblement plus vigoureux que lors de son débat difficile contre Trump le 27 juin, a évoqué avec une certaine réticence l’impact de son âge sur sa capacité à gouverner : « Je peux à peine dire l’âge que j’ai (...) J’ai du mal à le sortir de ma bouche. »

Bien que l’orateur expérimenté assure ne souffrir d’aucun problème grave, il a reconnu que sa performance lors de ce débat avait été entravée par une maladie.

Dans la foulée de cette retraite, la loyauté envers son parti et son pays a poussé Biden à passer le flambeau à Kamala Harris, figure emblématique de la diversité et de la promesse américaine, et à Tim Walz, le gouverneur combatif du Minnesota.

Ensemble, ils ont embrassé l’élan de la convention démocrate à Chicago, déterminés à forger un avenir où Trump, décrit par Biden comme « un véritable danger pour la sécurité de l’Amérique », ne trouverait pas de chemin de retour à la Maison Blanche.

Biden, avec une solennité poignante, a fait de cette élection une mission : « J’ai une obligation envers le pays de faire la chose la plus importante qui est en notre pouvoir : nous devons, nous devons battre Trump. »

Ainsi, armé de son soutien indéfectible pour le duo Harris/Walz, il espère voir s’écrire une nouvelle page de l’histoire américaine, une où les valeurs de démocratie et de sécurité seraient préservées contre les assauts du temps et des hommes.


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