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Dangerosité des liens entre Tshisekedi et les FDLR

Redigé par Tite Gatabazi
Le 31 mars 2024 à 07:05

Le Président de la RDC, Felix Tshisekedi est accusé d’alliance avec les FDLR, ces héritiers idéologiques du génocide contre les tutsi au Rwanda.

Des indices sérieux et concordants l’attestent.

Devant les jeunes de son parti dans un hôtel de Kinshasa, Tshisekedi avait déclaré : "le Rwanda n’est pas l’ennemi du Congo mais plutôt le régime de Kagame…et les rwandais ont besoin de notre solidarité pour se débarrasser et débarrasser l’Afrique de ce genre de dirigeants rétrogrades".

Depuis cette déclaration publique et sans ambages, pour joindre la parole à l’acte, Tshisekedi s’est affiché dans ses bureaux avec des renégats rwandais. De Eugene Gasana au prêtre défroqué jusqu’à se proposer d’accueillir une réunion des mouvements d’opposition à Kinshasa. Même si cela a avorté, la volonté était exprimée.

C’est alors qu’à l’issue de la visite de la patronne du renseignement américain à Kinshasa le 21 novembre 2023, le porte-parole des FARDC avait lu un communiqué "interdisant à tout militaire congolais, quel que soit son rang, de nouer ou d’entretenir un contact avec les rebelles des FDLR".

Raison supplémentaire que ces liens existent, bien plus les plus hautes autorités de la hiérarchie militaire savent qui est FDLR et où les trouver.

Mais ce communiqué semble être de la poudre aux yeux. Car c’est le président de la république en personne qui persiste et signe en conservant les liens avec les FDLR et les raffermit encore davantage.

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a récemment accueilli à Kinshasa John Nsengiyumva, identifié comme le leader principal des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR).

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de discussions sur de nouvelles stratégies, notamment en ce qui concerne les opérations militaires contre l’Alliance Fleuve Congo (AFC) dirigée par Corneille Nangaa et Sultani Makenga.

John Nsengiyumva, basé en Europe et décrit comme un proche de Tshisekedi, serait impliqué dans un système de défense intégrant des membres des FDLR au sein de différentes branches militaires et sécuritaires congolaises.

Cette collaboration soulève des inquiétudes quant à la volonté de Tshisekedi de résoudre pacifiquement la crise dans l’Est de la RDC.

Des accusations graves sont formulées, notamment que Nsengiyumva et Tshisekedi auraient conclu un accord secret en 2021 visant à sécuriser le pouvoir de Tshisekedi par des moyens violents, y compris l’assassinat d’opposants politiques et de l’ex-président Joseph Kabila, ainsi qu’une potentielle attaque contre le Rwanda.

Cette alliance entre le gouvernement de la RDC et les FDLR, un groupe génocidaire avec un historique controversé, y compris des liens avérés avec le génocide contre les tutsi au Rwanda, est décrite comme une menace pour la sécurité régionale.

Elle a entraîné une montée de tensions, notamment avec le Rwanda, qui est alerté sur les risques sécuritaires émanant de cette situation. La communauté internationale et différentes organisations sont appelées à intervenir pour prévenir une détérioration de la sécurité dans la région des Grands Lacs.

Cette alliance entre le gouvernement de la RDC et les FDLR peut être considérée comme contre-nature en politique, du fait qu’elle unit un gouvernement légitime avec un groupe rebelle aux antécédents violents et controversés.

Habituellement, les gouvernements cherchent à légitimer leur pouvoir par des moyens pacifiques et démocratiques. Or, s’associer avec des FDLR pour des objectifs politiques internes ou de politique étrangère peut non seulement déstabiliser la région concernée mais aussi discréditer le gouvernement aux yeux de la communauté internationale et de sa propre population.

Cette stratégie risque d’envenimer les conflits existants, de violer les droits humains et de saper les efforts de paix dans une région déjà fragile.


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