Des présages d’instabilité et de changement se font sentir dans tous les coins du paysage politique, comme des tonnerres lointains annonçant l’arrivée d’un orage.

De la répression brutale de la manifestation pacifique de l’opposition, à l’interdiction de circulation des leaders politiques en passant par la crise du maïs et l’insécurité généralisée, la RDC va mal.

Les politiciens, les partis, et même le public semblent être sur le qui-vive, prêts à se protéger contre les averses potentielles de scandales, de conflits, et de bouleversements inattendus.

Le spectre de l’incertitude plane sur chaque débat, chaque sortie, chaque décision politique, donnant à la situation une tension palpable.

Le vent de la controverse a commencé à souffler au sein du ministère de la Défense nationale, où le silence tendu a finalement été rompu.

Émergeant de l’ombre, une histoire se dessine : le général de division Aimé Mbiato Konzoli, l’éminence grise et directeur de cabinet du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Jean Pierre Bemba, a été mis aux arrêts par la redoutable Agence Nationale de Renseignement (ANR).

Sa résidence de Pigeon est devenue l’épicentre de cette intrigue nocturne qui s’est déroulée dans la nuit silencieuse du 27 mai.

Un épais brouillard d’incertitude enveloppe encore les raisons véritables de cette intervention inattendue. Tandis que l’écho de l’arrestation du général Aimé Mbiato rebondit de mur en mur du cyberespace, suscitant une vague d’émoi parmi les internautes, le ministère de la Défense de la République démocratique du Congo a décidé de prendre la parole.

Dans une tentative audacieuse de dissiper le nuage de confusion, le ministère a confirmé l’interpellation, posant un point final aux rumeurs.

Selon la version officielle, c’est une convocation émanant des autorités compétentes qui a conduit le général devant ses interlocuteurs, une affirmation qui entre en collision frontale avec d’autres rapports soutenant que l’ANR serait derrière cette convocation.

Le communiqué, cependant, reste évasif, ne dévoilant que le fait que l’ombre de l’ancien ministre de la Défense plane sur cette affaire.

Poursuivant l’effort de transparence, le vice-Premier ministre a tweeté sur son canal officiel que le général Aimé Mbiato a été convoqué pour éclaircir un dossier lié au cabinet du ministre de la Défense sortant.

Mais le voile n’est pas totalement levé et ce feuilleton politique, riche en suspense, nous laisse avec plus de questions que de réponses.

le général de division Aimé Mbiato Konzoli, l’éminence grise et directeur de cabinet du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale.