En 2017, le gouvernement a lancé un programme septennal pour accélérer le développement (NST1, une initiative stratégique de développement à long terme mise en place par le gouvernement rwandais), qui s’est achevé avec le troisième mandat du président Kagame en 2024.
Dr. Ngirente a expliqué que les objectifs de NST1 ont été atteints de manière satisfaisante, avec une croissance économique moyenne de 7%, et un PIB par habitant passant de 729 dollars en 2017 à 1040 dollars.
Au cours des sept dernières années, l’espérance de vie a atteint 69,9 ans, et plus de 1600 kilomètres de routes asphaltées et 4137 kilomètres de routes secondaires ont été construits.
Dr. Ngirente a également mentionné l’augmentation significative des infrastructures de santé, avec la construction de nouveaux hôpitaux à Gatonde, Gatunda, Munini, Nyabikenke, Byumba, Nyarugenge, et IRCAD (Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif), portant le nombre total à 52, en plus de la modernisation des hôpitaux de Kabgayi et Kibogora et la construction de 12 nouveaux centres de santé, portant leur nombre de 473 en 2017 à 1.252 en 2024.
En 2017, seulement 34,4% des ménages avaient accès à l’électricité, contre 76,3% en 2024. De plus, 27000 salles de classe ont été construites à travers le pays, et le nombre d’écoles techniques et professionnelles est passé de 200 à 392.
Dr. Ngirente a souligné que, malgré le scepticisme initial quant à la réalisation de ces objectifs, ils ont été atteints grâce à l’effort collectif des Rwandais sous la direction du président Kagame.
Pour les cinq prochaines années, le gouvernement rwandais vise une croissance économique annuelle de 9,3%, avec une augmentation de l’agriculture d’au moins 6%, de l’industrie de 10% et des services également de 10%.
Le gouvernement prévoit que les produits fabriqués au Rwanda augmenteront de 13% par an, et que l’investissement privé passera de 2,2 milliards de dollars en 2024 à 4,6 milliards en 2029, avec un taux d’épargne passant de 12,4% à 25% du PIB.
Le Premier ministre a déclaré : « Cela doit être accompagné par une augmentation des produits fabriqués au Rwanda et contribuera à augmenter le volume des exportations, qui devrait croître de 13% chaque année. »
Il a ajouté que l’investissement privé devrait doubler en valeur, passant de 2,2 milliards de dollars (15,9% du PIB) à 4,6 milliards (21,5% du PIB).
« Il est essentiel de poursuivre les différentes stratégies de renforcement de la résilience économique, y compris des mesures pour combattre l’inflation et gérer efficacement les finances publiques, » a-t-il ajouté.
Pour réussir la mise en œuvre de cette stratégie, le gouvernement demande la coopération de tous les secteurs, y compris le secteur privé, la société civile, les ONG, les communautés religieuses, les médias, les partenaires de développement, les Rwandais où qu’ils soient, et les amis du Rwanda.
« Il est crucial de continuer à travailler ensemble, car votre feedback constant sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas est essentiel pour la réussite de cette stratégie, que nous avons appelée NST2, » a conclu le Premier ministre.
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