Selon un responsable du mouvement islamiste palestinien, « le Hamas a remis sa réponse aux médiateurs et confirmé que le mouvement et les factions palestiniennes ont accepté la proposition sans demander de modifications ». La trêve, discutée au Caire où le Premier ministre qatari a rencontré le président Abdel Fattah al-Sissi, prévoit une première phase de 60 jours et la libération des otages en deux étapes.
Cette proposition s’appuie d’un précédent plan américain élaboré par l’envoyé Steve Witkoff. « Il s’agit d’un accord-cadre pour lancer des négociations sur un cessez-le-feu permanent. Le Hamas tiendra des consultations internes ainsi qu’avec avec ses alliés », a précisé une source palestinienne proche du dossier.
Selon un responsable du Jihad islamique, groupe allié du Hamas, la première phase permettrait de libérer dix otages israéliens et restituer certains corps. Les autres captifs seraient relâchés lors d’une deuxième phase, accompagnée de négociations pour un accord plus large, avec des garanties internationales, afin de « contrecarrer le plan israélien visant à occuper Gaza et à déplacer ses habitants ».
Cette annonce intervient alors que la guerre ravage la bande de Gaza depuis 22 mois, ce lundi, 19 Palestiniens ayant été tués dans des frappes israéliennes. Aucun responsable israélien n’avait encore commenté les discussions au Caire, où le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, était également présent.
« Le Hamas a donné sa réponse, acceptant la nouvelle proposition des médiateurs. Nous prions Dieu d’éteindre le feu de cette guerre contre notre peuple ». a indiqué le Hamas sur les réseaux sociaux, par la voix de son responsable Bassem Naïm.
Cette reprise des négociations survient alors que l’armée israélienne se préparait à prendre le contrôle complet de la ville de Gaza et des camps de réfugiés voisins, afin de neutraliser, selon Tsahal, le Hamas et de libérer les 49 otages encore détenus.
L’annonce de cette offensive avait renforcé la pression sur le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, tant de la part de l’opinion publique que de la communauté internationale. En outre, des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté ce dimanche à Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre et le retour des otages, enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, qui avait déclenché le conflit actuel.
Au Caire, Diaa Rashwan, directeur des services de renseignement égyptiens, a rappelé que la proposition avait été soumise à Israël.

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