Selon le Washington Post, qui cite une note interne jugée crédible et signée par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, la liste élargie inclurait des alliés stratégiques des États-Unis, tels que l’Égypte et Djibouti.
Si elle est adoptée, cette mesure constituerait l’une des plus vastes restrictions d’entrée sur le territoire américain jamais mises en place, succédant à un précédent décret ciblant 19 pays, principalement situés en Afrique et au Moyen-Orient.
La note, diffusée ce week-end aux ambassades américaines, enjoint les gouvernements des pays concernés à soumettre des plans d’action initiaux d’ici mercredi matin, et leur accorde un délai de 60 jours pour satisfaire à une série de critères renforcés en matière de contrôle sécuritaire et de coopération bilatérale.
Les pays visés font l’objet d’une surveillance accrue en raison de divers facteurs : des systèmes d’identification jugés peu fiables, des taux élevés de dépassement de visa aux États-Unis, un manque de coopération sur les procédures de rapatriement, et, dans certains cas, la vente de citoyennetés avec des exigences minimales. La note évoque également des préoccupations concernant des « activités anti-américaines ou antisémites » attribuées à certains ressortissants de ces pays.
Les pays visés par les nouvelles restrictions incluent : l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Égypte, l’Éthiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
La note mentionne également d’autres pays situés dans les Caraïbes, en Asie et dans le Pacifique, notamment le Kirghizistan, le Bhoutan, le Cambodge, la Dominique, les Tonga et Tuvalu.
Cette proposition s’inscrit dans le prolongement du décret présidentiel 14161 récemment signé par Donald Trump, qui impose une interdiction totale d’entrée aux ressortissants de pays tels que la Somalie, le Soudan, le Tchad, l’Érythrée, la Libye, la République du Congo et la Guinée équatoriale, tout en imposant des restrictions partielles au Burundi, à la Sierra Leone et au Togo. D’autres États affectés incluent l’Afghanistan, Haïti, l’Iran et le Venezuela.
Cette politique a déjà suscité de vives réactions de la part de parlementaires démocrates et d’organisations de défense des droits civiques, qui dénoncent une mesure visant de manière disproportionnée des pays africains ou à majorité musulmane.
De nombreux observateurs établissent un parallèle avec la première interdiction de voyage instaurée par Trump durant son précédent mandat — une mesure controversée, certes validée par la Cour suprême des États-Unis, mais toujours critiquée à ce jour.

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