Bolton, figure républicaine de premier plan et critique ouverte de Trump depuis sa démission en 2019, a également dénoncé la gestion du conflit entre l’Ukraine et la Russie par l’administration. Il avait déjà été accusé par la Maison-Blanche d’avoir divulgué des informations classifiées dans son livre The Room Where It Happened, publié en 2020 et relatant son expérience au sein de l’administration entre 2018 et 2019.

Le FBI n’a pas fourni de détails, mais des sources ont indiqué à CBS News que l’enquête concernait en partie des documents classifiés. Bolton n’a pas été arrêté et aucune accusation criminelle n’a été déposée.

Interrogé par des journalistes, Trump a déclaré qu’il ne voulait pas « s’impliquer » dans l’affaire, tout en qualifiant Bolton de « sale type », précisant qu’il n’avait pas ordonné directement les perquisitions. Le vice-président JD Vance a indiqué que les documents classifiés faisaient « certainement partie [de l’enquête] » et a rejeté toute motivation politique derrière celle-ci.

Vendredi matin, des agents du FBI et des véhicules de police ont été aperçus au domicile de Bolton à Bethesda, Maryland, et à son bureau à Washington D.C. Bolton est rentré chez lui en fin de journée sans commenter l’affaire.

En 2020, Bolton avait critiqué Trump dans son livre, affirmant qu’« une montagne de faits démontre que Trump est inapte à être président ». À l’époque, le ministère de la Justice l’avait accusé d’avoir violé un accord de confidentialité sur des documents classifiés, mais la plainte avait été abandonnée en juin 2021, sous la présidence de Joe Biden.

Au début des perquisitions, le directeur du FBI, Kash Patel, a posté sur X : « PERSONNE n’est au-dessus de la loi », repris par la procureure générale Pam Bondi, qui a ajouté : « La sécurité de l’Amérique n’est pas négociable. La justice sera poursuivie. Toujours. »

Des agents du FBI ont perquisitionné le domicile et le bureau de John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump