Dans une étude très sérieuse fondée sur la trajectoire de croissance du produit brut des différentes économies, constitue le G 20, cette étude met en exergue la progression de l’économie indienne qui détrône le Royaume-Uni à la 5e place mondiale.

Ce classement a engendré un certain nombre de commentaires et raviver le discours sur le déclin de l’Europe et repris dans de nombreux medias.

Sur le critère de produit intérieur brut, en suivant le prolongement des rythmes de croissance enregistrée sur les années récentes pour les économies du G7, on observerait un passage de témoin entre l’Inde d’une part et la France et le Royaume-Uni d’autre part depuis 2018.

La puissance économique d’un pays est également le fruit de sa capacité d’influence sur les décisions des grandes organisations internationales.

Ces mêmes projections indiquent qu’à l’horizon 2030, il apparaît que l’Inde dépassera le Japon, année durant laquelle la Chine prendra la première place devant les Etats Unis.

Une analyse plus détaillée montre que ces années verront la Corée du Sud, l’Indonésie et le Brésil jouer les premières places devant l’Italie et le Canada.

Le recentrage vers l’Asie de l’économie mondiale se confirmera avec quatre pays asiatiques aux premières places. Il s’agit de la Chine, l’Inde, le Japon la Corée du Sud et l’Indonésie.

Les singularités de l’économie indienne sont multiples. Elle est portée par les services, le secteur industriel, l’agriculture.

L’Inde est leader mondial en informatique et la pharmacie ainsi que la formation avec ses instituts de technologie en pointe au niveau mondial.

L’Inde est la deuxième puissance démographique mondiale avec une majorité de la population jeune après la Chine.

Avec 1,2 milliard d’habitants, l’Inde est un géant démographique, mais surtout un géant économique.

L’ascension de l’Inde était inexorable. A l’œuvre, cette progression n’a rien d’une surprise.

Alain Pierrefitte, homme politique et diplomate français, avait écrit en 1973 uns des livres prémonitoires au titre provocateur : Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera.

Nicolas Bavarez, un économiste français parlant de la chute de l’occident disait que celle-ci a perdu sa crédibilité et montrer sa vulnérabilité en échouant a gérer les risques systémiques et les chocs qui caractérisent le XXIe siècle.

Et Davis Engels d’enfoncer le clou en déclarant que le déclin de l’occident n’est pas un accident de parcours.

Il est inexorable.