La diplomatie chinoise en Afrique se caractérise par l’octroi de prêts à taux d’intérêt bas et une politique de non-ingérence dans les affaires internes des États africains.

Ces stratégies ont renforcé l’influence chinoise sur le continent. Les prêts avantageux offerts par la Chine facilitent l’obtention de financements pour les projets de développement des pays africains, tandis que la politique de non-ingérence est perçue comme respectant la souveraineté des pays africains.

En conséquence, la Chine est devenue le principal partenaire commercial de nombreux pays africains et a augmenté ses investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures, les ressources naturelles et l’énergie.

Les projets d’infrastructures financés par la Chine ont amélioré les connexions internes en Afrique et stimulé le commerce régional. Cette montée en puissance chinoise en Afrique n’est cependant pas sans critiques, car certains s’inquiètent de l’endettement croissant des pays africains envers la Chine et des conséquences environnementales de certaines activités extractives chinoises.

Il est important de noter que l’évolution de l’influence chinoise en Afrique est un sujet dynamique, et ces stratégies peuvent continuer à évoluer à l’avenir.

Le contrat entre la Chine et la République démocratique du Congo (RDC), communément appelé le "contrat du siècle", a mis en lumière de graves manquements juridiques, exacerbés par la corruption et les détournements de fonds perpétrés par les responsables congolais.

Ces pratiques illégales ont sapé l’intégrité du contrat et remis en question la crédibilité des parties congolaises impliquées. De plus, la RDC fait face à d’importants obstacles diplomatiques qui entravent toute possibilité de renégociation dans un monde où les rapports de force dominent.

La RDC souffre d’une faiblesse diplomatique manifeste, ce qui limite sa capacité à remettre en question les termes du contrat et à rétablir un équilibre dans ses relations avec la Chine. Cette position de faiblesse diplomatique place la RDC dans une situation désavantageuse, incapable de faire face aux pressions exercées par la Chine.

Les pratiques corrompues et les détournements de fonds perpétrés par les responsables congolais ont affaibli la position de la RDC, réduisant ses marges de manœuvre pour demander des ajustements et des modifications du contrat initial.

C’est dans ce contexte qu’intervient la visite du président Tshisekedi en Chine qui revêtait une importance capitale. Cependant, la RDC se trouve confrontée à de nombreux défis internes qui affaiblissent sa position lors de ces pourparlers.

Une cacophonie au sommet de l’État, une insécurité généralisée, une armée faible et corrompue, ainsi qu’une classe politique immature créent une toile de fond difficile pour le président Tshisekedi lorsqu’il cherche à renforcer les relations avec la Chine.

De plus, les pressions exercées par les pays occidentaux constituent un autre obstacle majeur pour le président Tshisekedi. Ces pressions peuvent limiter sa marge de manœuvre et entraver les efforts visant à obtenir des conditions plus favorables dans les négociations avec la Chine.

La Chine restera incontestablement maîtresse du jeu dans sa relation déséquilibrée avec la République démocratique du Congo (RDC).