Dr Uwamariya a salué les progrès accomplis dans la promotion des femmes et des filles au Rwanda, grâce à l’effort conjoint du gouvernement et de divers partenaires.
Cependant, elle a souligné que des défis majeurs subsistent, notamment en matière de violence basée sur le genre, d’accès limité aux services financiers, de disparités économiques, et d’une représentation insuffisante dans les sphères décisionnelles.
La Ministre a particulièrement souligné l’urgence de trouver de nouvelles solutions pour combattre ces problèmes, adaptées à l’évolution constante de notre société, afin de permettre à chaque femme et fille de réaliser pleinement son potentiel.
L’un des points les plus critiques abordés par Dr Uwamariya concerne le traitement judiciaire insuffisant réservé aux cas de grossesses précoces. Elle a déploré le fossé existant entre le nombre de jeunes filles enceintes, particulièrement celles de moins de 18 ans, et le nombre de cas effectivement portés devant la justice.
Selon toujours la ministre Uwamariya, Cette situation prouve le besoin urgent d’actions concrètes pour garantir justice et protection aux victimes.
Dr Uwamariya a également appelé à une transformation des mentalités, en impliquant davantage les hommes dans la lutte contre les grossesses précoces et en soulignant la responsabilité collective de ne pas dissimuler les auteurs de ces actes, ni de stigmatiser les victimes.
Elle a partagé sa propre expérience pour illustrer l’importance du soutien familial dans la réalisation des ambitions personnelles.
En écho à ces propos, Jennet Kem, représentante de l’ONU Femmes, a insisté sur l’importance de l’éducation et des dialogues au sein des familles pour prévenir les grossesses précoces et promouvoir l’égalité des genres. Elle a relevé que les cas de grossesses dans le cercle familial proche mettent en évidence la nécessité d’une communication ouverte et d’une éducation sexuelle appropriée dès le jeune âge.
La persistance de ce problème est illustrée par les statistiques alarmantes des grossesses chez les adolescentes, avec 8 801 cas enregistrés dans l’Est du Rwanda et 3 724 dans le Nord, entre janvier 2023 et février 2024.
Ces révélations appellent à une réflexion profonde et à des actions concertées pour adresser la question des grossesses précoces au Rwanda, en mettant l’accent sur la justice, l’éducation et l’engagement communautaire. Il est temps de redoubler d’efforts pour que chaque jeune fille puisse envisager un avenir où elle sera maîtresse de ses choix, libre de toute forme de violence ou de discrimination.
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