Le Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, a déjà causé la mort d’au moins 570 personnes en RDC cette année, avec 16 700 cas recensés. « Nous parlons d’une urgence continentale », a déclaré Kamba, en précisant que le Japon et les États-Unis ont promis respectivement 3,5 millions et 50 000 doses de vaccins.

Ces doses sont destinées principalement aux enfants, qui sont parmi les plus touchés par cette épidémie caractérisée par un virus particulièrement contagieux et dangereux, avec un taux de mortalité estimé à 3,6 %.

La situation est alarmante car le virus semble toucher de plus en plus de jeunes. « On a beaucoup d’enfants de moins de quinze ans qui sont touchés », a ajouté Kamba.

Dans un pays d’environ 100 millions d’habitants, le gouvernement vise à vacciner 4 millions de personnes pour endiguer la propagation du virus.

La lutte contre cette épidémie est compliquée par la nature même du virus, qui se transmet de l’animal à l’homme mais aussi par contact physique étroit.

Le ministre de la Santé a lancé un appel à la vigilance et a rappelé à la population l’importance de ne pas consommer la viande d’animaux morts et de ne pas toucher aux animaux malades. « C’est aussi une façon de se contaminer », a-t-il prévenu.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’épidémie « urgence de santé publique de portée internationale » et a publié des lignes directrices pour une réponse adaptative ce qui souligne la nécessité d’intensifier les efforts d’investigation et de compréhension de la transmission du virus.

La RDC, épicentre de cette épidémie, se trouve au cœur d’une mobilisation générale. En plus de l’arrivée attendue des vaccins, le ministre Kamba a souligné l’importance de suivre les mesures de prévention et de soutenir les efforts du gouvernement pour contenir cette maladie potentiellement dévastatrice.

Le pays, avec l’aide internationale, se prépare donc à une campagne de vaccination massive dans l’espoir de sauver des vies et de prévenir une crise sanitaire encore plus grave.