Les importations vitales, tels que les médicaments et le carburant, sont rares, mettant en péril la santé et la sécurité des citoyens. Les rayons dégarnis des magasins témoignent de la pénurie de produits de première nécessité, exacerbant les souffrances d’une population déjà éprouvée.

Dans cette tragédie nationale, même les piliers de l’État vacillent. Les fonctionnaires, jadis garants de l’ordre et de la stabilité, ne reçoivent plus de salaires.

Les services publics s’effritent, laissant les citoyens sans espoir face à l’incertitude croissante. Pendant ce temps, les autorités gouvernementales, au lieu de faire face à la réalité brutale, choisissent la voie de l’aveuglement et du rejet de responsabilité.

Leur discours déconnecté de la souffrance quotidienne du peuple, alimenté par la recherche de boucs émissaires parmi les citoyens déjà appauvris et les voisins ne fait qu’attiser les flammes de la colère et du désespoir.

Pendant des années, ces mêmes autorités ont ignoré les principes de gouvernance responsable, se livrant à la corruption et aux détournements de fonds.

Les récentes inondations des villas luxueuses et des hôtels au bord du lac, au mépris des avertissements, est la preuve flagrante de leur négligence et de leur avidité.

Maintenant, ces villas sont englouties par les eaux montantes, une métaphore poignante des conséquences désastreuses de leurs actions égoïstes sur l’environnement et sur la vie quotidienne des citoyens.

Pour que ce pays se relève de ses cendres, il faudra plus que des promesses vides et des discours creux.

Une transformation profonde, fondée sur la responsabilité, la transparence et le respect de l’environnement, est nécessaire.
Seul un engagement véritable envers le bien-être de la nation et de ses citoyens pourra allumer la lueur d’espoir dans l’obscurité actuelle.