Elle fait vibrer non seulement les corps mais aussi les cœurs.

Elle a permis à de grands noms d’être en haut de l’affiche. Grand Kalle, Tabu Ley, Lwambo Franco, Lutumba, Pepe Kalle, Madilu, Kyambukuta, Papa Wemba, Koffi Olomide et maintenant la génération Fally Ipupa.

Elle a fait le tour du monde et s’est posée dans presque toutes les capitales et les faubourgs, elle a pénétré les villes et les villages.

Les générations des musiciens se sont passé le relais sans interruption. Les orchestres se sont multipliés dans les deux Congo mais aussi en Afrique et ailleurs autour du rythme de la rumba.

Des mises en communs des talents de toutes les cultures, la rumba aura permis de nouer des amitiés solides.

Ses origines remonteraient selon certaines sources au royaume Kongo ou l’on pratiquait la danse « Nkumba » ou la danse du nombril.

La rumba a fait son entrée au patrimoine culturel de l’Unesco en décembre 2021. Ce n’était que justice.

La traite negrière l’amènera avec elle et elles traverseront ensemble l’atlantique. Elle se mélangera avec les sonorités locales dans les caraïbes pour donner naissance à la musique créole.

Sa langue de prédilection est le lingala. La rumba traine avec elle jusqu’au code vestimentaire.

Plus qu’un genre musical, la rumba est une légende. C’est une musique fédératrice qui incarne l’identité dans les deux Congo.