L’initiative implique diverses institutions, dont les ministères du Travail, de la Sécurité sociale et de la Santé. Le déploiement sur trois ans comprend une campagne d’éducation et de sensibilisation sur l’importance de la santé au travail et la prévention des maladies transmissibles.

Rwanyindo Kayirangwa Fanfan, ministre du Travail, a souligné que la prospérité nationale dépend de la santé des travailleurs, mettant en avant la responsabilité conjointe de l’État, des employeurs et des travailleurs. Elle a évoqué le fardeau financier pour les compagnies d’assurance dû à l’absence de prévention.

En 2022, l’Organisation internationale du travail (OIT) a renforcé son engagement pour un environnement de travail sûr, en l’inscrivant dans ses règlements.

Régis Rugemanshuro, PDG du RSSB, a mentionné que les maladies professionnelles sont préjudiciables aux employeurs, aux entreprises et au pays, et a confirmé que le RSSB travaillera à la prévention des maladies non transmissibles.

Le Dr Nsanzimana Sabin, ministre de la Santé, a insisté sur le respect des lois en faveur de la santé des travailleurs, mettant l’accent sur le bien-être, l’activité physique, une bonne alimentation et des examens de santé réguliers.

Le "Programme de bien-être au travail" vise à augmenter la productivité, car "les travailleurs sont au cœur du développement", a affirmé la ministre Rwanyindo.

Birabone Afrique, Secrétaire général de la CESTRAR, a accueilli positivement le programme, espérant des inspections régulières pour garantir le respect des droits des travailleurs.

Selon l’OIT, chaque année, environ 2,3 millions de travailleurs décèdent suite à des accidents du travail. Au Rwanda, les accidents du travail sont passés de 754 en 2017/2018 à 1 467 en 2022/2023, tandis que le coût des traitements financés par le RSSB a augmenté de 264 millions à 768 millions.

Rwanyindo Kayirangwa Fanfan, ministre du Travail

Régis Rugemanshuro, PDG du RSSB,